Business Objects s’adapte à Safari
Les solutions de business intelligence de Business Objects deviennent compatibles avec la plate-forme d’Apple, par le truchement de son navigateur Safari. Après l’arrêt du développement d’Internet Explorer pour Mac, le support de Business Objects marque l’intérêt des entreprises pour la plate-forme de la Pomme.
Les utilisateurs de Business Objects sur Mac peuvent respirer : l’inventeur de la business intelligence (voir édition du 25 avril 2002) a annoncé que ses produits Enterprise 6 WebIntelligence et Infoview Portal seraient supportés vers le quatrième trimestre 2003 par Safari, le navigateur d’Apple disponible depuis la conférence des développeurs en version 1.0. Business Objects justifie cet effort de compatibilité par l’habitude de la société de fournir son appui à toutes les technologies dominantes de navigation sur la Toile. Et de préciser que la nature Open source de Safari devrait permettre à ses clients de bénéficier d’une réduction de leur coût total d’utilisation. L’annonce du support de Business Objects intervient quelques jours après l’annonce par Microsoft de l’arrêt du développement d’Internet Explorer pour Mac (voir édition du 16 juin 2003). L’éditeur continuera d’assurer le support de son dernier navigateur, mais ne sortira pas de nouvelle version. Cet abandon, s’il n’a pas profondément ému la communauté des utilisateurs de Mac, posait la question de la faculté de Safari d’obtenir l’adhésion des éditeurs tiers, qui dans certains cas, doivent valider les capacités d’un navigateur à utiliser des services en ligne. Dans le cas de Busines Objects, les solutions de l’éditeur couvrent le champ des ressources humaines, de la chaîne logistique, des produits et services, de la clientèle et des finances d’une entreprise en réalisant des interrogations et des analyses au travers du navigateur. Un outil d’interrogation des bases de données ou des datawarehouses d’entreprises qui se veut stratégique dans la mesure où il permet de brosser le tableau d’un marché ou d’un secteur. Si l’adoption de Safari offre à Business Objects l’opportunité de fournir une alternative à ses clients équipés de Mac, pour Apple, il s’agit d’un levier pour rester présent dans les entreprises friandes d’outils de business intelligence.
Une demande pressante des entreprises « Le support de Safari (?) rend plus facile l’extension de nos solutions au travers des organisations », a indiqué Dave Kellogg, directeur du marketing international de Business Objects. Le support du Mac permet de disposer d’un navigateur accédant aux solutions de la société pour réaliser des requêtes intégrées, du reporting ou des analyses. Business Objects pointe tout particulièrement les performances et la gestion des caractères Unicode dans le navigateur de la Pomme, des avantages indéniables dans le cadre de déploiement multilingues. En outre l’intégration de LDAP dans Mac OS X, un standard de renseignement des systèmes qui améliore la sécurité, fait aussi partie des avantages du Mac. Le témoignage de Business Objects répond également à une requête de plus en plus pressante de la part des entreprises : disposer de navigateurs stables, performants et solides destinés à être utilisés pour des applications orientées Web. La génération des navigateurs du type Safari cherche à répondre à ces exigences, à l’instar de Konqueror ou OmniWeb (voir édition du 16 avril 2003), qui partagent avec Safari le même moteur. Une mise en commun des ressources qui pourrait montrer la voie à une nouvelle approche du respect des standards du W3C, l’organisme de normalisation du Web.