Mickaël Hadjadj l’avait annoncé au printemps dernier sur le salon Solutions RH : la société Business Table, dont-il est président-fondateur, allait officialiser, dans un horizon de quelques mois, un nouveau tour de financement.
C’est chose faite pour ce serial-entrepreneur* né 1982 à Alger d’un père restaurateur : il a réuni 7 millions d’euros.
La société de gestion d’actifs Amundi, qui accompagne l’entreprise depuis sa levée d’amorçage, participe à l’opération au même titre que Citizen Capital, arrivé dans la boucle en 2014 à l’occasion d’un tour de table de 2,5 millions d’euros.
Les nouveaux entrants au capital de Business Table se nomment Seventure Partners (filiale de Natixis, banque de financement du groupe BPCE) et Entrepreneur Ventures.
Dans ce contexte, Mickaël Hadjadj réaffirme son ambition de développer, au-delà du marché français, sa plate-forme de gestion des repas d’affaires et des événements professionnels, exploitée depuis 2012 sous l’angle de la rationalisation des notes de frais.
Une trentaine de recrutements sont prévus dans cette optique sur les 12 prochains mois.
La SAS basée à Paris – et qui s’appelait auparavant Media Menus – avait officiellement franchi le cap des 300 clients en début d’année. Elle en revendique désormais 400, parmi lesquels Areva, Bayer, Ipsos, La Poste, Orange et la SNCF.
La plate-forme se fonde en partie sur des partenariats signés avec Edenred (émetteur du Ticket Restaurant), Concur (gestion des notes de frais ; propriété de SAP) ou encore AirPlus pour la prise en charge des cartes de paiement logées.
Business Table s’est entouré, en France, d’un réseau de 15 000 restaurants, 1 500 traiteurs, 10 000 hôtels, 3 000 « autres lieux » et 1 000 prestataires en animation avec lesquels des tarifs sont négociés.
Un simulateur a été mis en place avec une promesse pour les entreprises clientes : réaliser 30 % d’économies sur les frais de bouche.
De la réservation à la facturation, l’idée générale pour l’employeur est de ne plus avoir qu’une facture à régler par mois, sans avance de trésorerie ni notes de frais, tout en pouvant définir des centres des coûts, gérer des invitations et paramétrer des circuits de validation.
La plate-forme est accessible dans une version gratuite, mais pour accéder à des options comme les cartes virtuelles, la connexion à un ERP et la dématérialisation des factures au-delà des fichiers PDF, il faut compter 499 euros par mois, en sus d’un coût fixe à la transaction.
Du côté des restaurateurs, on verse une commission fonction du volume de commandes. Depuis mars dernier, l’ensemble du processus est digitalisé, une ultime brique ayant été ajoutée par le biais d’un partenariat avec Ubique, éditeur du logiciel de caisse ItaMaestro : la transmission de la facture à Business Table.
On relèvera aussi, au rang des accords noués cette année, celui avec Europ Assistance sur une assurance annulation de repas d’affaires, et celui avec Nestor pour la livraison de déjeuners en entreprise.
* Mickaël Hadjadj est également à l’origine d’Exclusive Restaurants, du nom d’un label regroupant plusieurs centaines de restaurants haut de gamme pour la clientèle d’affaires.
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