BYOD : il va falloir faire AVEC

Il n’est plus question, dans la nomenclature de la Commission générale de terminologie et de néologie française, de BYOD, mais d’AVEC.

Traduisible par « Apportez Votre Équipement personnel de Communication », cet acronyme admis comme l’équivalent du « Bring Your Own Device » est surtout pensé pour éclipser l’usage du terme « consumérisation », non répertorié dans les ouvrages de référence.

Son acception s’inscrit dans la droite ligne des suggestions de l’Office québécois de la langue française, comme « ordinophone » pour les smartphones, « cybercaméra » pour les webcams et « filoutage » pour le phishing.

Silicon.fr lui reconnaît toutefois peu de chances de s’implanter dans l’usage alors que la population connectée, emmenée par la génération des « digital natives » (les 18-35 ans par définition), a fait place nette aux anglicismes dans son vocabulaire technologique.

C’est sans compter, dans ce cas particuliers, la confusion que peut entraîner un acronyme assimilable, en communication orale, à l’adverbe pareillement orthographié. La différence n’est marqué qu’à l’écrit, par la typographie (« AVEC » vs « avec »).

Rappelons que le BYOD traduit un phénomène récent et a priori en expansion, qui consiste à utiliser ses propres équipements (plutôt mobiles par définition) dans le cadre des usages professionnels.

Un phénomène qui fait débat au sein des entreprises, partagées entre les enjeux de sécurité impliqués et l’optimisation de l’efficacité des salariés.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien les opérateurs mobiles ?

Crédit photo : bloomua- Shutterstock.com