Les cadres pensent rémunération à l’heure de la transition numérique
Les données du cabinet Robert Walters dénotent l’importance que les cadres accordent à leur salaire dans un contexte de digitalisation de leurs métiers.
La rémunération revient au cœur du processus de décision des candidats ; en tout cas, pour 75 % des cadres et 67 % des non-cadres*.
Robert Walters l’affirme à l’heure de présenter les résultats de son étude annuelle sur le sujet.
Le salaire revient au cœur du processus de décision des candidats #salaires2019 pic.twitter.com/Jt35O7L7Ug
— Robert Walters FR (@RobertWaltersFR) 24 janvier 2019
Le cabinet de recrutement constate que le secteur de l’IT et du digital reste l’un des plus « optimistes » en matière d’employabilité.
« L’un des secteurs les plus optimistes reste l’IT & digital dans lequel il n’y a aucun doute sur l’employabilité » #salaires2019
— Walters People (@WaltersPeopleFR) 24 janvier 2019
Il avait établi, l’an dernier, des conclusions similaires, en soulignant les besoins accrus en profils liés notamment à la cybersécurité.
Son rapport faisait également état d’une multiplication des postes de monitoring et de contrôle, à l’image du DPO (délégué à la protection des données). Ainsi que d’une recherche croissante de managers en conduite du changement ou en gestion de programmes transverses autour de la digitalisation.
Pour des postes à Paris, un salaire brut de base de 50 000 à 60 000 euros par an était indiqué pour un responsable de projets numériques ayant 5 à 8 ans d’expérience. Le ticket d’entrée était fixé à 75 000 euros pour plus de 15 ans de métier.
Les rémunérations annoncées étaient du même ordre pour un responsable data : 55 000 à 65 000 pour 5 à 8 ans d’expérience et au moins 75 000 pour les profils les plus seniors.
Sur le volet analyse de données, le data scientist était coté à partir de 65 000 euros. Le chef de projet BI/data était dans les mêmes eaux.
Robert Walters notait aussi une recrudescence de la demande en compétences IT dans le domaine des ressources humaines. Et annonçait, pour un responsable SIRH, une rémunération de base entre 55 000 et 65 000 euros. Soit un peu plus que le responsable ou directeur du marketing digital.
* L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est un critère pour 49 % des cadres. L’ambiance de travail l’est pour 46 % des non-cadres.
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