Canon France : « La dématérialisation concerne aussi les PME »
La branche française de Canon considère qu’elle dispose d’une part de 40% sur le marché des scanners. Elle entrevoit un avenir acquis au tout numérique. Tour d’horizon avec Christian Arthaud, Chef de Produits France.
Canon décline ses services professionnels au gré de la dématérialisation et s’inscrit dans une démarche transitionnelle qu’il estime être la clé des entreprises de demain.
A la racine de ce concept tout numérique, un scanner polyvalent dédié aux PME : le P-215.
Dépourvu d’une vitre mais couplé à une suite bureautique qui en simplifie l’usage collaboratif, ce dispositif proposé à 299 euros HT atteint les 15 pages par minute en recto-verso, pour une résolution maximale de 600dpi.
Le compagnon idéal des salariés mobiles et des travailleurs autonomes, résume Christian Arthaud, Chef de Produits pour le compte de Canon France.
« En 2010, notre groupe a vendu 51 000 scanners professionnels dans l’Hexagone ; nous estimons en avoir écoulé 66 000 sur l’exercice 2011, soit 40% des parts sur ce segment« , ajoute l’intéressé.
En amont d’une telle incursion au sein du marché français B2B, un suivi des produits qui inclut la maintenance sur site et le retour en atelier sur le site breton de Littré.
En parallèle, Canon déploie un vaste réseau de distribution et une gestion hiérarchisée de la clientèle, en fonction d’études au cas par cas destinées à « calquer l’offre au process interne des documents en vigueur dans chaque structure« .
Si Christian Arthaud estime que le concept du « zéro papier » reste à l’heure actuelle un mythe tel que le qualifie l’esprit commun, il reconnaît au législateur le dessein d’imposer à plus ou moins long terme une généralisation du « bureau dématérialisé« .
« L’arrivée en force des terminaux mobiles, en premier lieu les tablettes, contribue à changer progressivement la donne, quand bien même l’impression reste un pilier de toute entreprise« , poursuit-il.
Un paradoxe dont résulte une cohabitation de deux intérêts a priori si divergents qu’ils s’imposent de prime abord comme un dilemme, tout particulièrement pour les PME.
Adjuvante de choix dans le cadre de cette migration, une solution logicielle intégrée à même les scanners de la marque (un atout dans l’exercice de la mobilité) et complémentée d’outils logiciels pour systèmes Windows et Mac OS X.
Développé avec le concours de partenaires spécialistes de la gestion documentaire, l’ensemble prend notamment en compte la dimension du cloud pour alléger les coûts de mise en place et de maintenance des infrastructures dédiées au stockage de l’information.
En France, il s’agit de l’offre JetCloud, disponible depuis un peu plus de 3 ans en collaboration avec l’opérateur télécoms Verizon, reconverti hébergeur pour l’occasion.
Sur le modèle de la téléphonie mobile, toute souscription s’effectue moyennant des tarifs mensuels dégressifs en fonction de la durée d’engagement et une capacité de stockage modulable à souhait (Christian Arthaud donne l’exemple d’un forfait à 5 euros par mois sur 5 ans).
Pour développer certaines composantes annexes de cet écosystème avancé de numérisation, Canon a notamment pris une participation à hauteur de 10% du capital d’Iris et ses technologies de reconnaissance optique de caractères (OCR).
Par ailleurs, l’évolution matérielle pressentie au cours de cette année 2012 devrait ériger le scanner à circuit vertical, plus rapide et moins encombrant, comme une alternative d’avenir en milieu professionnel.