Canvas revient en force
Après quelques années de calme sur le front de la PAO, 1999 est l’année des changements. Adobe sort InDesign et Deneba sort un nouveau Canvas sur-vitaminé.
Pour faire de la PAO, il faut en général plusieurs logiciels, pour le traitement des images (bitmaps ou vectorielles) et la mise en page. Canvas réussit à intégrer tous les outils nécessaires dans un seul et même logiciel. L’éditeur Deneba sort la septième version de son application phare, Canvas.
Canvas 7 est une avancée majeure pour les utilisateurs. On pourra appliquer un nombre illimité d’effet sur les images ou sur un groupe d’objets. La technologie SpriteEffects s’enrichit de plus de 150 nouvelles fonctions et améliore ses performances. L’omniprésence d’Internet n’a pas été oublié dans Canvas 7. Il optimise et adapte vos images pour le Web. L’ennemi des sites Internet, c’est le poids. Il propose aussi un petit module de conception de gif animés. Toujours sur l’univers du Web, une fonction d’exportation des pages en DHTML est prévue ainsi qu’un module de téléchargement (FTP), afin de simplifier les mises à jour des sites.
La fonction d’importation est très complète. On peut ouvrir la plupart des formats graphiques ou vidéo comme QuickTime. Si le format Acrobat PDF est reconnu, son ouverture sous Canvas 7 est très lente et manque singulièrement de qualité dans le traitement des documents. Concernant les performances, le logiciel répond plutôt bien. Malgré tout, un G3 ou G4 sera nécessaire pour exploiter au mieux Canvas 7.
Si les performances semblent acceptables, quelques plantages parsèment Canvas 7, c’est le cas quand on exécute un effet sur une image. L’interface est réussie, ce qui n’est pas tout à fait le cas de l’ergonomie qui est un peu confuse (système des onglets sous la barre menu) et qui risque d’en étonner plus d’un. Il est compatible avec QuickDraw 3D pour réaliser des objets 3D, mais pas OpenGL, dommage. Canvas 7 est sorti aux États Unis, mais ne sera disponible en France que début 2000.
Pour en savoir plus : Deneba