En dépit d’une cure de jouvence, d’une nouvelle campagne publicitaire et d’une matérialisation dans les rayons des grandes surfaces, la Carte Musique Jeune plafonne à 50 000 exemplaires écoulés en un peu moins d’un an. Le gouvernement tablait sur un million de ventes.
Frédéric Mitterrand, qui s’est exprimé ce 25 novembre dans les colonnes de Direct Matin, ne cache pas sa frustration face à l’échec avéré d’un dispositif qui vise à endiguer le téléchargement illégal en offrant aux jeunes de 12 à 25 ans des contenus musicaux à des tarifs préférentiels.
Couronné d’un relatif succès dans l’immédiateté de son intronisation, le phénomène s’est brusquement éteint, et son principe avec lui : dans la limite de 50 euros annuels, le jeune public fait l’acquisition d’un coupon distinctif auquel est associé un identifiant unique.
Une activation préalable sur un site Internet dédié offre 10 ou 25 euros de crédit. Une somme doublée par l’Etat, qui prend en charge cette compensation.
Le ministre de la Culture et de la Communication se félicitait d’ailleurs, en février dernier, d’un excellent départ qui avait vu 50 000 internautes marcher dans la combine.
Mais depuis, la carte 12-25 du Web musical stagne dans ces mêmes eaux, malgré le concours d’une quinzaine de plates-formes, de Virgin à Orange en passant par Deezer, iTunes et Amazon MP3.
Momentanément éclipsée, la réalité d’un concept à l’attrait limité s’impose alors que Frédéric Mitterrand reconnaît devoir « faire admettre à des gens qui font les choses gratuitement qu’il faut les payer. »
Quand bien même l’intéressé, reprenant des propos de Nicolas Sarkozy, annonce que « le téléchargement illégal a baissé de 35% [avec Hadopi]« , il semble que le piratage ait encore de beaux jours devant lui, tant l’opinion publique reste imperméable au sujet.
Le déblocage d’une enveloppe de 10,9 millions d’euros et l’implication en parallèle d’enseignes telles que la Fnac, Carrefour, Casino, Game et Monoprix contribuera-t-elle à démocratiser l’usage de cette Carte musique jeunes ?
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