Le régime chinois rêve d’avoir sa propre encyclopédie en ligne officielle pour encadrer la diffusion de l’information. Un Wikipedia d’Etat en quelque sorte pour limiter la portée de l’encyclopédie collaborative fondée par l’Américain Jimmy Wales .
Dans cette optique, 20 000 chercheurs et universitaires répartis dans une centaine de disciplines sont mis à contribution, selon le journal South China Morning Post.
Le projet est chapeauté par Yang Muzhi, Président de l’Association de distribution de livres et de périodiques de Chine (sous contrôle étatique), qui souhaite bâtir une « grande muraille de la culture ». Alors que l’on évoquait récemment une volonté des autorités de renforcer le contrôle du Net.
Approuvée dès 2011, cette encyclopédie en ligne sera largement basée sur une mouture imprimée datant de 1993. De quoi permettre de mettre en ligne dès son lancement plus de 300 000 articles d’approximativement 1000 mots.
Sou la houlette du China Publishing Group étatique, l’encyclopédie « doit avoir des caractéristiques chinoises », et faire office de « symbole du développement culturel et technologique du pays » (sic).
Un projet gigantesque de contrôle de l’information et conforme à la pratique perpétuée de censure d’Etat. Officiellement, la Chine compte 720 millions d’internautes, ce qui en fait le plus grand marché en termes d’accès.
Mais des plateformes communautaires d’origine américaine comme Facebook, YouTube ou encore Twitter sont inaccessibles sur place, à moins de contourner les dispositifs de filtrage (Great Firewall of China).
Wikipedia n’y échappe pas. Si la plupart des articles relatifs aux sciences et à la technologie peuvent être lus, des recherches sur des mots clefs plus sensibles tels que « Dalaï-lama » ou « Xi Jinping » (nom du Président chinois) ne permettent pas d’accéder à l’encyclopédie universelle.
Il existe bien des alternatives à Wikipedia en Chine avec Qihoo 360 et Baidu Baike mais qui n’ont pas la taille critique pour supplanter le modèle original.
Freedom House, organisation non gouvernementale américaine qui promeut la liberté d’expression, classe la Chine dans la liste des pays qui restreint le plus l’accès à l’information libre avec la Syrie ou l’Iran par exemple.
(Crédit photo : archive NME)
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