Comment faciliter le travail des concepteurs de jeux vidéo voire des studios de cinéma et plus globalement des fournisseurs de contenus rich media ? AMD a trouvé une nouvelle solution : un super-ordinateur, basé sur ses propres processeurs graphiques.
Dévoilé lors du Electronic Consumer Show de Las Vegas, ce super-calculateur graphique, baptisé AMD Fusion Render Cloud (pour « nuage de rendu de la fusion AMD »), est annoncé comme « le plus rapide jamais conçu », selon Dirk Meyer, le P-DG d’AMD. Il devrait être opérationnel au cours du deuxième semestre de cette année.
Cette machine est prévue pour pré-calculer des scènes graphiques lourdes, essentiellement en haute définition, aujourd’hui de plus en plus utilisées par les fournisseurs de contenus proposant des jeux vidéo, des applications pour PC ou téléphones mobile « d’une haute qualité graphique ».
Pour mener à bien ce projet, le fondeur américain s’est associé à Otoy (site Web « coming soon »), un éditeur de logiciels et de contenus qui fournit notamment des technologies de convergence et d’effets spéciaux pour les secteurs du jeu vidéo et du film.
Cette société américaine va ainsi déployer sur le super-ordinateur sa propre solution de rendu, System Fusion Render Node. De son côté, AMD a annoncé que les processeurs graphiques utilisés, parmi les plus puissants du marché, seront ses Phenom II, les chipsets AMD 790 et les puces ATI Radeon HD 4870.
Des rendus visuels en HD via le cloud computing
Principal avantage : tout ces calculs transiteront par l’intermédiaire du « cloud computing »*, ce concept d’informatique en nuage. Les 1000 processeurs graphiques d’AMD intégré à ce super-ordinateur prendront en charge les calculs d’affichage.
Une fois ces contenus riches animés en haute définition mis en place, ils seront placés sur des serveurs, chargés de les compresser et de les diffuser, par l’intermédiaire du connexion Internet sans fil, sur des terminaux comme des smartphones, des boxes de fournisseurs d’accès Internet destinés à la diffusion de chaînes de télévision ou des PC fixes et portables.
Les utilisateurs de ces appareils pourront ainsi profiter, via leur navigateur Web, de contenus haute définition, même s’ils disposent de terminaux peu puissants, comme les téléphones mobiles, incapables de stocker des contenus riches et de les traiter eux-mêmes, compte tenu de leur taille, de la capacité de leur batterie et surtout en raison de leur manque de puissance de traitement pour des contenus lourds.
*Définition de cloud computing : les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (Cloud) composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système (source Wikipedia)
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