CES 2012 : Sony Xperia S, un smartphone qui tombe à pic
Element perturbateur du CES 2012, Sony fait fi des conventions et intronise un smartphone. En l’occurrence le Xperia S, alliance d’un processeur double coeur et d’un OS Android.
Curieuse intronisation que celle d’un smartphone Xperia S en plein CES 2012.
Sony a pris en solo le relais de la co-entreprise Sony Ericssson.
Ce n’est pas tant que le passage au double coeur d’un processeur Qualcomm MSM8260 à 1,5 GHz se soit imposé comme le catalyseur des passions.
Mais une telle implémentation contribue, tout du moins intrinsèquement, à redorer le blason d’une marque au ralenti sur le marché de la mobilité.
Connu sous le nom de code Nozomi, le Xperia S adjoint à cette solide base matérielle un OS Android Gingerbread, a priori dépourvu de toute surcouche logicielle.
Bien qu’actée, la transition vers Ice Cream Sandwich attendra la mi-2012, laissant sur sa faim qui souhaiterait tirer pleinement parti de ce capteur Exmor R à 12 mégapixels, atout incontestable d’un ensemble acquis à la polyvalence multimédia, dans l’air du temps.
Voire en avance. Premier de cordée, Sony renforce toutefois un peu plus l’assise de smartphones qui s’imposent, inexorablement, comme les bêtes noires des appareils photo compacts.
En parallèle, la parure s’avère séduisante. Désormais implémenté en standard sur le haut de gamme, l’écran de 4,3 pouces retient d’avantage l’attention avec sa technologie Reality Display, qui lui permet d’atteindre les 1280 x 720 pixels.
Soit une densité de 342 dpi, quand la concurrence, dans l’absolu, plafonne aux alentours des 250 dpi.
Ce florilège graphique éclipserait presque la webcam frontale habilitée à la capture d’images fixes et de séquences vidéo en 720p.
Il n’est toutefois pas question d’un éventuel rendu en 3D. Sharp et LG s’en réservent à l’heure actuelle l’exclusivité en France.
Sony a néanmoins d’autres arguments à faire valoir. En premier, un module de 32 Go de mémoire flash implémenté en standard, mais sans possibilité d’y adjoindre une carte microSD.
Faute à moitié pardonnée avec l’intégration d’un module NFC (technologie sans contact) auquel le gros des constructeurs s’est globalement montré réfractaire, jusqu’à ce déclic amorcé par Google et son porte-monnaie électronique (Google Wallet).