Englué dans la déliquescence de l’électronique grand public japonaise, Panasonic refait surface à l’occasion du CES 2013.
En quête d’un nouveau souffle, le groupe nippon met entre parenthèses sa restructuration économique et concentre son propos sur l’innovation, avec comme fer de lance une curieuse tablette tactile de… 20 pouces.
Aux antipodes des iPad Mini, Google Nexus 7, Amazon Kindle Fire et autres ardoises numériques conçues dans une optique de mobilité, il s’agit là d’un produit à vocation BtoB, pensé comme un substitut aux palettes graphiques.
A cet égard, les professionnels de la création multimédia s’imposent comme son coeur de cible. Outre les graphistes, Panasonic veut conquérir les photographes ou encore les architectes.
Principal avantage de ce système, il est autonome, avec un OS Windows 8 Pro garni d’outils qui trouvent leurs fondements collaboratifs dans le cloud.
Un objectif : reproduire, sur un format proche de l’A3 (47,5 x 33,2 cm), l’expérience du papier, et l’inscrire dans un environnement plus intuitif, contrôlable aussi bien du bout des doigts qu’avec un stylet actif.
Panasonic a opté pour un écran à technologie IPS et l’a gratifié d’une résolution proche du 4K (Ultra HD). En l’occurrence, 3840 lignes de 2560 points, soit 9,83 millions de pixels (230 ppp).
Autre élément remarquable, la finesse du châssis, qui dépasse tout juste le centimètre d’épaisseur. S’y logent tout de même un processeur Intel Core i5-3427U (bicoeur à 1,8 GHz) et un SSD de 128 Go.
L’autonomie de la batterie en pâtit d’autant. Difficile, selon les premières estimations, de dépasser les 2 heures d’utilisation sur une même charge.
Best-seller en puissance ou coup d’épée dans l’eau ? La considération importe peu pour Panasonic, qui explore toutes les pistes pour appuyer son redressement.
Au creux de la vague, le groupe japonais enchaîne les réductions de masse salariale, avec la perspective d’une charrette de 8000 suppressions de postes pour cette année.
Depuis 2011, le groupe s’est séparé de 40 000 collaborateurs, essentiellement via des départs en retraite.
Les coûts inhérents à cette restructuration se répercuteront à l’issue de l’exercice fiscal à clore au 31 mars.
Le directeur financier Kideaki Kawai a maintenu son avertissement sur résultats émis début novembre, avec des pertes estimées à environ 7 milliards d’euros.
A en croire Reuters, des ponctions salariales ne seraient pas à exclure, au même titre qu’une alliance technologique et capitalistique dans les semi-conducteurs.
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