Actrice de la convergence numérique, la Smart TV s’est fait une place au sein du foyer connecté.
Déjà sous le feu des projecteurs lors du CES 2012, elle s’impose un peu plus, lors de cette édition 2013, comme un centre d’action, complément idéal aux tablettes tactiles.
Sur un marché en maturation, une offre abondante commence à fleurir dans le sillage de la Google TV.
Les constructeurs communient autour du système d’exploitation Android et de l’architecture microprocesseur ARM, avec des composants que l’on retrouve dans les terminaux mobiles, essentiellement les smartphones.
Cette révolution se traduit aussi par une multiplication des facteurs de forme. Si la TV connectée adopte la silhouette d’une clé USB chez Haier, elle se loge dans un boîtier pour Asus et Netgear.
Certains, tel LG, voient plus grand et appliquent le concept à l’échelle du poste de télévision, en grand écran. D’autres jouent sur plusieurs tableaux à la fois.
C’est le cas du Chinois Haier, qui segmente son offre en trois produits, de moins d’une centaine à plus d’un millier d’euros.
En entrée de gamme s’affiche un dongle aux airs de mini-PC Android, alimenté par USB. Relié à un téléviseur via une interface HDMI, il lui offre des services connectés.
La configuration est typique de ces passerelles multimédias : un système d’exploitation Android 4.1 « Jelly Bean », un processeur bicoeur basé sur deux puces Cortex-A9 à 1,6 GHz, 1 Go de RAM, 4 Go de mémoire interne et un lecteur de cartes microSD.
L’utilisateur contrôle le système grâce à une télécommande dotée d’un gyroscope et d’un clavier alphanumérique.
Au palier supérieur, la Sm@rt Eye Android TV (199 euros) se présente sous la forme d’une station d’une puissance comparable au dongle, mais munie d’une caméra filmant en HD 1080p. Idéal pour des applications de visioconférence.
Tête d’affiche de ce CES 2013 sur le stand Haier, un téléviseur sous Android 4.2 « Jelly Bean » qui préfigure, avec son processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro quadricoeur et son GPU Adreno 320, de l’avenir de la TV.
Généralement supérieurs au millier d’euros, les prix restent prohibitifs pour bien des bourses. Aussi, les boîtiers moins onéreux, destinés à faire de tout écran LCD un appareil connecté, ont encore la cote.
Asus s’engouffre dans la brèche avec le Qube (299 euros), qui inclut notamment les services d’Amazon, dans une surcouche appliquée à Android 3.2 « Honeycomb ».
S’y adjoignent 50 Go d’espace de stockage dans le cloud d’Asus et une télécommande dotée d’un capteur de mouvements.
Netgear suit la tendance et met à jour sa NeoTV, dans une déclinaison Prime (environ 120 euros) dont la télécommande est pourvue de touches de raccourcis vers YouTube et la VoD de Netflix.
LG s’est quant à lui concentré sur les Smart TV « grandeur nature », avec les séries GA6400 et GA7900 de 42 à 60 pouces.
Le groupe high-tech sud-coréen, qui a fait halte dans la course aux tablettes, a réservé ses smartphones pour le Mobile World Congress.
Si en France, la réalité du marché de la TV connectée reste nuancée, les consommateurs s’équipent progressivement.
Gartner estime qu’à l’échelle du globe, ce sont près de 9 téléviseurs sur 10 qui devraient être des Smart TV à l’horizon 2016.
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Crédit photo : mady70 – Shutterstock.com
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