Début septembre, lors de l’Intel Developer Forum, les constructeurs ralliés à la cause des Chromebooks s’engageaient, sous la bienveillance de Google, à produire des modèles sur architecture Intel « Haswell ».
Le renouvellement de l’offre s’initiait quelques semaines plus tard sous l’impulsion d’Acer, qui retenait le processeur Celeron 2955U – bicoeur à 1,4 GHz – pour équiper son Chromebook C720, annoncé à 249 dollars HT. A la mi-décembre, Dell rejoignait l’aventure en présentant un modèle 11,6 pouces sur architecture x86 bicoeur, visant les écoles et les administrations.
Quelques semaines plus tard, Toshiba devient le sixième constructeur (sans compter Google et son Pixel vendu en marque blanche) à prendre formellement position sur le marché du Chromebook. Son offensive suit une ligne directrice : celle du rapport performance par watt, avec une configuration type établie auour de composants basse consommation.
La fiche technique n’est pas sans rappeler celle des autres machines qui constituent l’offre actuelle : processeur Intel Celeron 2955U (« Haswell »), 2 Go de mémoire vive LPDDR3, un SSD de 16 Go… et 100 Go d’espace de stockage sur Google Drive, gratuitement pendant 2 ans. Pas de technologie tactile pour l’écran 13,3 pouces (1366 x 768 pixels), mais une sortie HDMI et le support de l’USB 3.0 (2 ports) en plus de la sortie casque et du lecteur de cartes SDXC.
Côté connectivité, il n’est pas question, pour l’heure, de la 3G/4G, même en option. Toshiba s’en tient au combo Wi-Fi 802.11n/Bluetooth et mise plutôt sur l’autonomie de la batterie, annoncée à 9h… contre 8h pour l’Acer C720 ou encore 6h pour le Chromebook 11 de HP (équipé d’une puce ARM). L’accent est mis sur le design avec une version « or pâle », mais le produit ne se distingue ni en finesse, ni en légèreté : 1,5 kg pour 20 mm d’épaisseur, c’est plus que le Chromebook 11 (1,04 kg ; 18 mm) et le C720 (1,25 kg ; 19 mm)… qui ne disposent toutefois que d’écrans de 11,6 pouces.
Annoncée à 279 euros TTC pour fin janvier, la machine pourrait entrer en compétition avec l’offre de tablettes convertibles sous Android et Windows RT. Elle pourrait aussi investir les entreprises en tant que client léger mobile low cost et facile à gérer, promettant moins de maintenance (pas de mises à jour de Chrome OS à appliquer), un démarrage plus rapide (une dizaine de secondes) et la stabilité d’un système non sujet à la fragmentation.
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Crédits photos : Toshiba
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