« Et toi, c’est quoi l’adresse de ton site ? » Entre les « .net », les « .com », « .org » et toute la joyeuse bande des domaines de premier niveau, le choix est vaste. Il s’étoffe ces jours-ci avec l’arrivée en fanfare du « .name », dédié – comme l’indique son nom anglo-saxon – aux patronymes et autres prénoms. Le principe de base est simple : le gestionnaire du « .name », Global Name Registry (GNR), propose des adresses de type « www.prenom.nom.name » avec les adresses de messagerie associées, le tout par l’intermédiaire de ses partenaires commerciaux enregistreurs de noms de domaine. Lesquels déplorent au passage ne gérer que le troisième niveau : GNR s’occupe de www.dupont.name et le registrar (enregistreur de nom de domaine) doit passer par lui pour www.jean.dupont.name. Mais peu importe, pour monsieur Dupont, l’important est que son nom ne soit pas déjà pris. Il connaît d’ailleurs bien les affres de l’homonymie. Qu’il se rassure, il pourra employer un surnom, rajouter des lettres ou des chiffres, bref, avoir son « .name » bien à lui. Jusqu’à mai probablement (la date n’est pas encore officielle), des périodes – dites de « Landrush » – de 15 jours permettront de soumettre ses demandes, en attendant les inscriptions en temps réel prévues donc pour la fin du deuxième trimestre de cette année.
De 30 à 70 euros le « .name »
Les marques sous forme de nom, ou à l’inverse les noms déposés en tant que marques, ont droit elles aussi à leur « .name ». GNR a prévu pour cela une procédure spéciale avec une « defensive registration » (littéralement « enregistrement défensif ») censée empêcher les cybersquatteurs. GNR se targue d’avoir ainsi vendu des « .name » aux grosses sociétés comme IBM, Coca-Cola ou encore Sony. « Plus de 1 100 à ce jour », précise la société en ajoutant que « de nombreuses entreprises ont enregistré de multiples marques pour assurer une protection définitive ». Une fois de plus, les entreprises passent avant les particuliers, on pensait pourtant que le « .name » était dédié aux individus. Particuliers ou sociétés, au total 60 000 « .name » seraient déjà vendus et activés, dont la moitié aux Etats-Unis. GNR indique qu’en Europe, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France tiennent le haut du pavé ; le Japon serait au cinquième rang. Plusieurs registrars croient au « .name », ils proposent des adresses pour des coûts allant de 30 à 70 euros par an et des services de redirection d’adresses e-mail pour des tarifs similaires.
Concurrent du « .me.uk » et du « .nom.fr »
Pour l’instant, les caractères non ASCII ne seraient pas supportés, ce qui signifie qu’il faudra notamment renoncer aux accents… en attendant leur arrivée et la ruée qui suivra certainement. Alors qu’en Grande-Bretagne, Nominet, l’autorité chargée de la gestion du « .uk », vient de lancer cette semaine un domaine de second niveau dédié aux personnes (le « .me.uk »), en France l’Afnic propose le « .nom.fr » aux particuliers. Le « .name » arrive pour les concurrencer. Faut-il le rappeler, les noms de domaine constituent un business très lucratif !
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