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Charlie Hebdo dérange à nouveau, son site Web est visé

C’est un mauvais signe en tapant l’URL du site de Charlie Hebdo : « Connection impossible Can’t connect to local MySQL server through socket ‘/var/run/mysqld/mysqld-nodefault.sock' ».

Voici le message sur lequel tombaient les internautes en fin d’après-midi qui voulaient se rendre sur la page d’accueil du site Web du journal satirique.

Mais, en soirée, il arrive que le site Web redevienne accessible, selon notre constat. Mais c’est aléatoire.

Charlie Hebdo a de nouveau fait parler de lui avec une couverture en une provocante dans sa dernière édition et la publication d’une caricature du prophète Mahomet.

Le site Internet  était tombé en rade en raison d’une attaque probable par déni de service distribué (DDoS).

« Une fois n’est pas coutume, le site de Charlie est en rade… », explique l’équipe du journal sur Facebook. « On reprend donc nos habitudes sur notre bon vieux blog. »

Donc, dans une nouvelle contribution, l’équipe du journal explique : « L’actualité est un retour perpétuel: suite à la publication de Charlie Hebdo de cette semaine, notre site internet est de nouveau la cible d’attaques qui l’ont fait tomber. Provisoirement, espère-t-on. »

Pourtant, depuis l’attaque de l’année dernière qui portait déjà atteinte à la liberté d’expression , Charlie Hebdo assurait qu’il avait « engagé des travaux sur Charliehebdo.fr pour moderniser le site, le sécuriser, et bientôt l’ouvrir aux commentaires ».

Face à la nouvelle vague de protestation, Charlie Hebdo défend sa position : « Merci à tous pour vos messages sympas, merci d’avoir compris, qu’aujourd’hui comme hier, faire notre boulot de commenter l’actu en dessins n’est pas de la ‘provocation’, de ‘l’huile sur le feu’, ‘une récidive’, mais simplement… faire Charlie Hebdo. »

Le parquet a ouvert une enquête pour piratage visant le site Internet de Charlie Hebdo (« intrusions dans un système de traitement automatisé de données »).

L’enquête a été confiée à la Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI).

Lorsque la première affaire déjà liée à la publication de caricatures de Mahomet avait éclaté en novembre 2011, le fournisseur de services IT belge Bluevision, hébergeur du site de Charlie Hebdo, avait reçu des menaces de mort.

Crédit photo : Shutterstock – Copyright : andrea crisante

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