Les relations entre Google et les autorités en Chine ont toujours été délicates à entretenir à cause des entraves à la liberté de l’information.
Mais aussi en raison des attaques informatiques visant les infrastructures du groupe Internet à partir de ce pays.
Fin mai 2012, le groupe Internet américain avait mis en place un système local de notification pour prévenir la censure.
Concrètement, ce service, destiné aux utilisateurs de la version du moteur Google en Chine, dressait la liste des mots ou expressions (y compris avec des caractères chinois) censurées par les autorités locales.
« Nous avons de nombreuses retombées selon lesquelles les recherches Google depuis la Chine continentale peuvent se révéler floues ou non pertinentes », précisait Google lors du lancement de cette fonction qui apparaissait sous la forme d’une fenêtre « vigie-censure » sur l’écran de l’utilisateur.
« Nous précisons que ces interruptions sont intimement liées à des recherches portant sur un sous-ensemble particulier de requêtes » qui a le don d’irriter les autorités chinoises.
Mais, le mois dernier, on s’est aperçu que le dispositif de Google a été totalement désactivé.
Selon The Wall Street Journal, un porte-parole de la firme Internet de Mountain View a confirmé l’arrêt du système de notification anti-censure mais sans fournir d’explications.
Repli tactique ? Pression politique ? Efficacité relative du dispositif ? Toutes les interprétations restent ouvertes.
En fin d’année dernière, les autorités chinoises ont renforcé leur emprise vis-à-vis des usages du Net en bannissant le recours à l’anonymat.
Le président de Google en Corée du Nord |
Eric Schmidt, Président exécutif de Google, effectue une visite en Corée du Nord. Il accompagne « son ami » Bill Richardson, ex-diplomate américain qui a occupé des fonctions de gouverneur au Nouveau Mexique. La délégation est arrivée a lundi à Pyongyang, en provenance de Chine, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA. Bill Richardson évoque « une mission humanitaire privée, indépendante du gouvernement américain ». Mais cela n’explique pas la présence d’Eric Schmidt qui est parti avec sa fille, précise Reuters. Le dirigeant de Google veut-il contribuer au réchauffement des relations entre Corée du Sud et Corée du Nord que l’on a vu poindre fin 2012. Mais l’administration américain reste frileuse avec cette initiative en raison des tensions géostratégiques (tir d’une fusée repéré le 12 décembre depuis le territoire nord-coréen). L’un des raisons de ce voyage serait une demande de libération d’un ressortissant américain (Kenneth Bae) récemment appréhendé dans ce pays communiste au régime dictatorial. |
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