La Chine vient de créer un fonds de 100 milliards de yuans (équivalent à 14,55 milliards de dollars) pour soutenir le développement de l’Internet.
Selon l’agence officielle du pays (Xinhua), ce fonds est érigé par l’organe de régulation de l’Internet en Chine (Cyberspace Administration of China, CAC) et le ministère des Finances. Objectif des autorités : « transformer la Chine en un véritable acteur des technologies Internet ».
Une première tranche de 30 milliards de yuans a été levée auprès de grandes banques comme Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) et d’opérateurs télécoms comme China Mobile et China Unicom.
De plus, des lignes de crédit d’un montant global de 150 milliards de yuans (21,8 milliards de dollars) seront accessibles pour les entreprises ayant bénéficié du soutien de ce fonds étatique.
Dans la période 2016-2018, la Chine compte investir 1200 milliards de yuans (175 milliards de dollars) pour développer les infrastructures informatiques du pays.
En 2016, le centre d’information officielle Internet (China Internet Network Information Center) a recensé 731 millions d’internautes dans le monde, dont 695 millions exploitant l’Internet par smartphone.
Des statistiques (et des montant d’investissement) à prendre avec précaution au regard des indicateurs douteux régulièrement publiés par les autorités chinoises.
L’essor des usages de l’Internet est freiné par la censure d’Etat qui peut prendre diverses formes. Une dérive régulièrement pointée du doigt par des associations comme Reporters sans Frontières ou Amnesty International.
Il suffit de scruter les diverses initiatives visant à freiner la diffusion de la circulation de l’information établies sur place depuis début 2017.
Apple a été obligé d’éjecter l’application du New York Times de sa déclinaison locale de son app store en raison de la pression exercée par les autorités chinoises.
Autre mesure de filtrage : Toutes les marketplaces d’apps doivent désormais s’enregistrer auprès du CAC.
Et maintenant, on vient d’apprendre que le régime chinois va s’attaquer aux logiciels anti-censure de type VPN (réseaux virtuels privés) pour tenter de canaliser les velléités de liberté d’expression.
(Crédit photo : Xinhua)
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