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Chrome 49 : de la matière pour les développeurs

Chrome 49 fait son entrée en version stable sur Windows, OS X et Linux.

Alors que la mouture précédente, lancée à la mi-janvier, apportait surtout des correctifs de sécurité, les nouveautés concernent cette fois-ci, pour l’essentiel, les développeurs.

On relève notamment la prise en charge des propriétés CSS personnalisées, reconnaissables aux deux tirets qui les précèdent. À travers la fonction var(), il est possible de leur affecter des variables sans passer par un framework externe.

Cela permet, entre autres, d’éviter les répétitions dans le code quand on souhaite attribuer une couleur ou une taille identique à plusieurs éléments. L’intérêt par rapport à des préprocesseurs de type Sass ou LESS étant le fait que les variables soient dynamiques, ouvrant d’autant plus de perspectives dans le responsive design.

Se rapprocher des apps natives

Chrome 49, c’est aussi l’API Background Sync, qui exploite les « Service Workers », ces scripts indépendants des pages Web et exécutés en fonction d’événements.

Voués à remplacer l’AppCache HTML5, les « Service Workers » sont ici mis à contribution pour effectuer des synchronisations ponctuelles ou périodiques.

À l’image de ce qui se fait sur les applications natives avec les API de planification, il s’agit de stocker certaines données hors ligne. Soit pour les afficher a posteriori (c’est ce que fait par exemple l’app mobile Facebook avec le flux d’actualités), soit pour finaliser une opération qui n’a pas pu être terminée, typiquement parce que l’onglet a été fermé.

Du travail en coulisse

Chrome 49 apporte aussi le défilement doux entre les pages : le mouvement est lissé en fonction du dispositif de pointage. Des extensions permettaient déjà d’accéder à cette fonction, tout comme les principaux navigateurs du marché.

En coulisse, la VM JavaScript est mise à jour. À la clé, une meilleure compatibilité avec la norme ECMAScript 2015 : on passe de 64 % à 91 %, contre 83 % pour Edge 13 et 85 % pour Firefox 45 (voir la table de compatibilité).

Autres nouveautés pour les développeurs : la possibilité de contrôler le chargement des polices de caractères sur un site via font-display en CSS, le prise en charge de l’API MediaRecorder pour l’enregistrement audio et vidéo sans plugin ou encore une protection renforcée des cookies sécurisés.

Sur le volet sécurité, 26 failles sont corrigées, dont la moitié grâce à des contributeurs externes à la firme. Un grand nombre concernent le moteur de rendu Blink.

Crédit photo : Stefano Garau – Shutterstock.com

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