Petit à petit, Chrome prend ses distances avec Flash.
La version 55 du navigateur Internet de Google, mise à disposition la semaine passée sur le canal stable pour Windows, Mac et Linux, passe à HTML5 par défaut* sur l’essentiel des sites Web.
Dans sa configuration par défaut, le butineur ne signale plus aux serveurs que le plugin d’Adobe est disponible.
Quelques exceptions existent. D’une part pour les sites intégralement basés sur la technologie Flash (il ne sera, dans ce cas, demandé qu’une seule fois à l’utilisateur s’il souhaite activer le greffon ; son choix sera mémorisé pour les visites ultérieures). De l’autre, pour des domaines « à forte audience », réunis sur une « liste blanche » qui doit être révisée périodiquement. On parle là de YouTube, de Facebook ou d’Amazon.
Chrome 55, c’est aussi une réécriture partielle du moteur JavaScript V8 avec, à la clé, une réduction de la consommation de mémoire vive. L’objectif à terme est de proposer une mouture pleinement exploitable sur des machines disposant de moins de 1 Go de RAM.
Du côté des développeurs, on notera l’uniformisation de la gestion des événements souris et de toucher (MouseEvent et TouchEvent), dans l’optique de rendre les pages plus réactives en ne bloquant pas le défilement par défaut.
Dans le même esprit, le CSS s’enrichit d’une propriété touch-action. Y est par ailleurs ajoutée la césure automatique du texte en fin de ligne, afin d’en rendre l’affichage plus uniforme.
Concernant le lecteur média, un menu flottant s’affichera désormais si la place est insuffisante pour afficher toutes les commandes. Et un bouton apparaîtra lors de la lecture de contenus téléchargeables.
Sur le volet sécurité, Google annonce 36 correctifs, dont aucun classé critique. Près de 70 000 dollars ont été distribués aux chercheurs qui ont découvert des failles dans le moteur de rendu Blink, la visionneuse PDFium ou encore les outils développeurs DevTools.
* La première étape avait été franchie avec Chrome 42, qui introduisait, en standard, le blocage du rendu des éléments considérés comme « non essentiels » à l’expérience utilisateur.
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