Selon StatCounter, Google Chrome détient 52,32% de parts de marché à l’échelle mondiale. Le navigateur de la firme de Mountain View est connu pour être fiable et stable. Tant et si bien qu’il a passé la barre symbolique des 50% de parts de marché en octobre 2014.
Tout pourrait donc aller dans le meilleur des mondes pour Chrome. Mais, le navigateur de Google est aussi connu pour avoir la fâcheuse tendance à consommer beaucoup d’énergie. De quoi freiner son adoption sur terminaux mobiles et ordinateurs portables. Ce grief prend une plus grande ampleur sur les ordinateurs Mac.
Dans un billet publié sur Google+, Peter Kasting, ingénieur dans l’équipe Chrome au sein de Google, le reconnait volontiers : « Une des grandes plaintes au sujet de Chrome est qu’actuellement, il utilise beaucoup de batterie, en particulier sur Mac où Safari semble faire mieux. »
C’est la raison pour laquelle le géant IT a décidé de s’attaquer au problème à sa source.
Récemment, une nouvelle fonctionnalité a été implémentée dans Chrome. Elle détecte et ferme le contenu Flash jugé comme non nécessaire sur une page web.
Il s’agit de la première mesure d’une série que Google a décidé d’intégrer dans son navigateur afin de le rendre moins énergivore.
Dans sa publication sur Google+, Peter Kasting en dévoile certaines destinées à la version de Chrome pour Mac.
Actuellement, Chrome n’a pas de priorité pour le traitement des différents onglets ouverts. Le navigateur exploite les mêmes ressources matérielles pour chacun d’entre eux. Ce ne sera bientôt plus le cas puisque Chrome traitera en priorité certains onglets récemment consultés par rapport à d’autres mis en tâches de fond.
L’équipe en charge de Chrome s’inquiète également de l’utilisation processeur lors de recherches web via Google.
Un comble puisque Chrome consomme plus d’énergie pour effectuer les recherches via son propre moteur que Safari. Les ingénieurs ont réussi à réduire cet usage de 0,3% à 0,1% pour s’aligner sur Safari.
Même topo pour la navigation sur Amazon.com pour lequel l’usage processeur a été réduit de 0,7% à 0,1%. Une broutille ? Les améliorations de cet acabit additionnées les unes aux autres sont loin d’être anodynes.
Ces améliorations devraient être implémentées dans une version bêta attendue d’ici plusieurs semaines. Il faudra ensuite encore attendre plusieurs semaines avant la version finale.
D’autres chantiers sont en cours. La firme de Mountain View essaie aussi de réduire l’usage mémoire de Chrome ainsi que les ressources matérielles associées à Inbox.
Crédit illustration : Pushkarevskyy Bogdan – Shutterstock.com
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