Sous l’impulsion de Samsung et la bienveillance de Google, la tumultueuse existence du Chromebook prend un nouveau tournant.
Reflet des ambitions que nourrissent deux groupes high-tech déjà alliés sur le front des smartphones et peut-être bientôt des tablettes, l’architecture ARM se substitue au x86.
Son avènement ouvre le concept Chromebook à de nouvelles perspectives et en stimule l’accessibilité tarifaire, avec en l’occurrence une machine calée en entrée de gamme, à 249 dollars aux Etats-Unis et bientôt disponible au Royaume-Uni.
La marge de manoeuvre est restreinte pour Samsung, seul constructeur à entretenir une dynamique sur ce marché, après la défection d’Acer, sorti l’année passée par la petite porte des suites d’un essai infructueux.
Pour perpétuer l’héritage de ces ordinateurs portables que le public ne plébiscitait guère, Sony avait brièvement pris le relais au printemps avec le premier Chromebook sous architecture ARM, équipé d’un processeur Tegra 250 T25 bicoeur à 1,2 GHz.
Dans cet esprit, Samsung fait ce même pari avec un Exynos 5 Dual, basé sur deux puces Cortex-A15 cadencées à 1,7 GHz.
C’est la première fois que ce processeur, et plutôt destiné à trouver sa place dans les smartphones, est implémenté dans un PC portable.
Sa gravure en 32 nm en fait un composant relativement frugal en énergie, prolongeant l’autonomie des machines qu’il équipe.
Le Samsung Chromebook, avec ses 2 cm d’épaisseur et ses 1,1 kg, est ainsi annoncé à 6 heures et demie sur une charge complète de la batterie.
L’Exynos 5 intègre par ailleurs une solution graphique qui prend en charge un contrôleur HDMI, avec une résolution maximale de 1080p (1920 x 1080 points) en sortie.
Le support de l’USB 3.0 lui permet d’exploiter un port de ce type (débits théoriques de 5 Gbit/s), adjoint à un connecteur répondant quant à lui à la norme 2.0 (480 Mbit/s).
Quant à la connectivité sans fil, elle inclut le Wi-Fi 802.11n bibande (2,4 / 5 GHz) à 300 Mbit/s et le Bluetooth 3.0. Pas d’interface Ethernet à déclarer sur ce produit que Google entrevoit davantage comme un compagnon mobile.
C’est dans cette logique que l’expérience utilisateur s’articule toujours autour de Chrome OS (basé sur le noyau Linux), reposant lui-même sur le principe de la déportation applicative dans le cloud.
En d’autres termes, seules certaines composantes primordiales résident en local, sur le SSD intégré à la machine. La plupart des programmes, au même titre que les fichiers et dossiers, sont stockés en ligne, avec 100 Go d’espace sur le service Google Drive.
Demeure ainsi la promesse originelle du Chromebook : moins de maintenance, pas de mises à jour à appliquer, un démarrage rapide (une dizaine de secondes) et la rapidité d’un système non sujet à fragmentation.
Malgré la percée timide des ses Chromebooks, Google entretient l’espoir. Le groupe Internet de Mountain View fournit notamment plusieurs établissements scolaires et universitaires américains, demandeurs à hauteur de plusieurs milliers d’exemplaires.
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