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Chromebook : Samsung confronte ses ARM à la réalité d’un marché nuancé

La France s’éveille à une conception ultra-mobile du Chromebook sous l’impulsion de Samsung, qui amorce la commercialisation d’un modèle sous architecture microprocesseur ARM.

Le ton est donné et la configuration d’ensemble ne trompe pas : de nombreux éléments convergent en une quête du rapport performance par watt.

C’est le cas du stockage sur SSD (16 Go) préféré aux disques durs magnétiques plus énergivores, de la mémoire vive DDR3L « basse consommation » (2 Go) et de la batterie 2 cellules de 4080 mAh dont l’autonomie, annoncée à 6h20, se place dans la fourchette haute pour un Chromebook.

Déjà commercialisé aux Etats-Unis pour 249 dollars HT (l’équivalent de 230 euros TTC), le produit s’affichera progressivement au catalogue des revendeurs en ligne BtoC (Amazon, CDiscount, Fnac.com, Pixmania), sous la référence « Samsung Chromebook ».

La traversée de l’Atlantique a toutefois entraîné un surcoût non négligeable : le prix conseillé est relevé à 299 euros TTC. C’est plus onéreux que l’autre Chromebook disponible en France, en l’occurrence l’Acer C7, pourvu d’un processeur Intel Atom pour 249 euros.

Mais les deux machines ont relativement peu de points en commun, si ce n’est un écran de 11,6 pouces en 1366 x 768 points.

Ce n’est effectivement pas sur la partie graphique que le Samsung Chromebook excelle. Il faut dire que le GPU intégré au processeur Exynos 5 Dual (deux coeurs ARM Cortex-A9 à 1,7 GHz) ne dispose pas de mémoire dédiée.

C’est mieux en termes de gabarit. Quoiqu’on tutoie les 2 cm d’épaisseur, la balance n’indique que 1,1 kg.

Autres bénéfices, l’USB 3.0 pour l’un des deux contrôleurs embarqués, une interface HDMI et un connecteur audio en entrée-sortie. Une interrogation demeure sur les performances du SSD, en eMMC.

En outre, la connectivité sans fil se limite, en standard, au Wi-Fi 802.11n : pas de NFC, ni même de Bluetooth et la 3G est en option.

Ces limitations suffisent-elles à expliquer les difficultés du Chromebook, qui reste, malgré les initiatives et la récente prise de position de HP, un concept en mal d’adoption ?

Les sources de l’industrie taïwanaise qui se sont confiées à Digitimes évoquent la réalité d’un marché qui n’a toujours pas dépassé le cap du demi-million de ventes, soit moins de 1% des PC portables.

Quand bien même l’unification d’Android et Chrome OS se profile, leur avenir en tant que plate-forme unifiée ne devrait s’inscrire que sur le long terme : Windows a encore de la marge.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien l’entreprise Samsung ?

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