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Chromebooks en entreprise : Google peaufine sa stratégie

En dépit de l’impulsion commerciale donnée par Google, les Chromebooks ne représentent encore qu’une part marginale des ventes d’ordinateurs… tout particulièrement en Europe de l’Ouest : moins de 0,5% au dernier pointage du cabinet Context ; un constat partagé par ABI Research, qui estime que 90% des ventes sont aujourd’hui réalisées en Amérique du Nord.

Si le grand public manifeste encore peu d’intérêt pour ces ultraportables sous Chrome OS (système d’exploitation Linux centré sur le navigateur Web Chrome), les perspectives sont plus nombreuses au sein des circuits BtoB. Dans un contexte économique délicat, le prix – 338 dollars en moyenne par Chromebook – constitue un argument fort.

Autant de données stratégiques qui guident le lancement, à destination des entreprises américaines et canadiennes, de l’offre « Chromebooks for Work« . Accessible pour 50 dollars par an et par machine, l’offre donne accès à des fonctionnalités d’administration avancées pour Chrome OS ainsi qu’à un support technique dédié.

Pour les ordinateurs dont le cycle de vie est amené à dépasser les trois ans, il peut être plus intéressant d’opter pour un paiement unique de 150 dollars. Mais dans ce cas, il n’est possible de transférer la licence qu’entre des Chromebooks du même modèle ; une limite qui n’existe pas dans le cadre de la formule annuelle.

« Chromebooks for Work » apporte notamment la prise en charge des guichets d’authentification centralisés s’appuyant sur le standard SAML. Sur la liste figurent SecureeAuth, Ping Identity ou encore Microsoft AD FS. Pratique notamment pour les entreprises qui ne disposent pas d’un abonnement à Google Apps. Autre fonctionnalité du même ordre : les sessions multiples, qui facilitent le basculement entre environnements personnel et professionnel.

Avec « Chromebooks for Work », les administrateurs peuvent également déployer des certificats de connexion aux réseaux sans fil 802.1x EAP-TLS. Aruba Networks, Cloudpath Networks et Aerohive ont déjà implémenté cette fonctionnalité dans leurs solutions respectives. La console d’administration permet par ailleurs de pousser des listes de marque-pages et de paramétrer à distance le navigateur Web sur les Chromebooks comme sur les terminaux mobiles enregistrés au préalable.

Les travaux se poursuivent également sur le chantier de la virtualisation. Citrix a récemment lancé une nouvelle version de son client Receiver avec une meilleure intégration de Google Cloud Print, du copier-coller vers les machines virtuelles et de la lecture audio-vidéo. VMware propose un outil similaire : Horizon View, qui, en conjonction avec l’outil Horizon desktop as a service, permet d’accéder à des bureaux Windows sur protocole VDI (Virtual Desktop Infrastructure) ou RDS (Remote Desktop Services), via la technologie HTML5 Blast.

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