Avec le pack Chromebox for meetings, Google Enterprise cherche à simplifier l’organisation et l’animation de sessions de vidéo conférences dans les salles de réunion. Toujours un peu stressant à préparer : installation technique, codes d’accès et synchronisation des participants, documents à partager, matériel de connexion hétérogène, qualité vidéo inégale…Une petite proportion de 5 à 10% des salles de réunion en entreprise sont vraiment équipées en systèmes vidéo, estime Google.
Disposer d’un équipement fixe n’est plus vraiment un souci au regard des terminaux portables ou nomades et des solutions logicielles mêlant voix sur IP, vidéo et fonctions collaboratives. Skype peut suffire pour des configurations classiques de réunions à distance mais on peut adopter des solutions plus poussées de vidéo conférence comme celle de Citrix (GoToMeeting).
Mais Google expose ses atouts pour tenter de s’imposer sur ce terrain en mettant en avant deux arguments : l’approche tout-en-un et le prix. Chromebox for meetings se présente comme une combinaison d’accessoires hardware et software qui combine une box (Chromebook qui intègre un processeur intel Core i7), une caméra HD (Logitech), un micro, un haut-parleur et une télécommande (bref, la totale sauf l’écran). Le tout associé à la solution de vidéo conférence Hangouts de Google (d’ailleurs elle-même interopérable avec VidyoH2O for Google+ Hangouts).
Un compte Gmail suffit pour démarrer avec une configuration Chromebox for meetings mais si l’on veut effectuer des paramètres plus fins, la suite Google Apps sera nécessaire.Cette solution clés en main peut être installée en quelques minutes, assure Renaud Perrier, Ingénieur commercial pour le compte de Google Enterprise, qui a effectué une démo pour le compte d’une poignée de journalistes (dont ITespresso.fr) dans les locaux parisiens de Google. Elle permet d’organiser des sessions de vidéo conférence pour 15 personnes au maximum.
Au-delà de l’installation rapide et du prix, Renaud Perrier met en avant plusieurs fonctions qui facilitent le travail à distance : partage des applications, absence de maître de conférence, hétérogénéité du matériel pris en compte (accès depuis un iPad, un Nexus, un iPhone…tout de classique sauf Windows Phone), extensions YouTube pour le streaming…La recette de ce tour de force ? « Chromebox n’est pas dépendant de l’OS ou du navigateur mais du HTML 5 via la navigateur », explique Renaud Perrier.
Les journalistes présents sur place ont participé à une démo sur place : autant le système de vidéo conférence Hangs Out semble flexible, autant les fonctions collaboratives risquent de décevoir. On a tenté de lire convenablement un document et un agenda partagé sur un iPad. Mais, faute de fonction pitch (élargir avec les doigts les pixels pour mieux visionner les documents), l’exercice devient un peu rugueux.
La question de la bande passante est cruciale et Google en est conscient. La solution Chromebox for meetings intègre un codec adaptatif. La qualité vidéo d’un participant peut être dégradée sans forcément nuire aux autres contributeurs. La réduction est progressive, quitte à couper la vidéo et ne garder que le son dans les situations extrêmes.
Pour les flux vidéo, la solution « tout-en-un » de Google intègre 4 niveaux de codecs différents (dont WebM, conteneur issu de la technologie Google mis en open source et qui embarque désormais VP9 et Opus pour l’audio) Sur le front de la sécurité, « chaque flux est chiffré de façon différente », assure Renaud Perrier. En citant HTTPS, SSL…Mais, en raison des divers terminaux de connexions pour la vidéo conférence, il faudra probablement blinder davantage l’argumentation sur ce point.
Au regard de sa configuration, Chromebox for meetings semble s’adresser d’abord aux grosses PME ou entreprises disposant de branches éparpillées géographiquement. La passerelle sera disponible aux Etats-Unis dans un premier temps à un prix indicatif de 999 dollars, incluant la Chromebox estampillée Asus, et licence d’un an incluse. Ensuite, il faut passer à la chrome-enregistreuse : licence annuelle de 250 dollars par salle. Des déclinaisons Chromebox par HP et Dell arriveront aussi sur le marché. Pour la France, Google Enterprise fournit guère de visibilité sur la disponibilité (« dans le courant de l’année »).
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