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Cinéma 3D : Shrek le troisième propulsé par le couple HP-AMD

Vert comme Shrek. Vert comme AMD. Ça tombe bien. A l’occasion de la sortie en France de Shrek le Troisième, ce mercredi 13 juin 2007, AMD et HP accompagnent le lancement des aventures de l’ogre bougon. Comme pour les deux épisodes précédents, respectivement sortis en 2001 et 2004, la société de production Dreamworks Animation (le studio de Steven Spielberg) s’est appuyée sur des solutions HP équipées en technologies AMD.

Les images du film de synthèse et les animations ont ainsi été calculées sur des serveurs HP ProLiant DL145 et des stations de travail xw9300 motorisées par des processeurs Opteron double coeur du fondeur de Sunnnyvale, nous apprennent les deux partenaires. Sans oublier les portables HP Compaq nx6125 équipés en Turion 64 X2. Visiblement, entre AMD et Shrek, le courant numérique passe bien.

De plus, la plate-forme collaborative HP Halo a été mise à contribution. Les équipes Dreamworks de Glendale et Redwood City (Californie), ainsi que les collaborateurs dispersés à travers le monde, ont ainsi pu collaborer en temps réel au sein d’un environnement virtuel. Grâce, notamment, à la mise en place du réseau privé Halo Video Exchange Network (HVEN). Ce réseau a permis aux créateurs de répondre rapidement aux exigences vidéo les plus poussées et de minimiser les déplacements des équipes (et donc les coûts).

Des expressions plus réalistes

Mais c’est avant tout à travers l’amélioration des effets d’animation et de rendus des images que la puissance des solutions HP/AMD a révélé son potentiel. « Les personnages ont des expressions plus réalistes, qui illustrent tout un éventail d’émotions », estime dans le communiqué Stephen di Franco, responsable vente et marketing chez AMD monde. « Par exemple, des rides subtiles apparaissent sur le nez des personnages, chose encore impossible à l’époque où nous réalisions les deux premiers Shrek ! »

Les spectateurs pourront constater les progrès réalisés sur la chevelure de Fiona plus réelle que jamais ou sur la pilosité de Merlin dont « l’effet était si élaboré et si époustouflant que les réalisateurs ont pensé que le personnage de Merlin était trop moderne. Ils ont alors retravaillé la séquence pour la rendre plus médiévale et éthérée », n’hésite pas à déclarer Jeffrey Katzenberg (toujours par voie de communiqué), co-fondateur de Dreamworks et dirigeant du studio.

La finalité de cette organisation de production intégralement numérique reste le gain de temps et l’optimisation des coûts de production. « Les technologies ont facilité la collaboration des équipes de Dreamworks Animation tout en réduisant les délais de réalisation et les frais de déplacement, ce qui a permis aux studios de remplir leur objectif, à savoir produire deux films d’animation par an », fait valoir HP dans son communiqué qui n’hésite pas à parler au nom de Dreamworks.

1 million d’heures pour l’animation

Au final, les solutions de HP ont calculé 350 personnages de premier plan, 37 séquences pour 1 320 plans, une foule animée de 4 378 personnages, 1 million d’heures investis rien que pour l’animation des caractères, 2 500 costumes différents au montage final (soit près de 10 fois plus que dans le premier épisode), et 67 nouveaux environnements à ajouter aux 15 décors héritées des précédents opus.

A défaut de bénéficier de la puissance marketing d’Intel et de son réseau de constructeurs, AMD mise donc sur l’accompagnement du lancement de Shrek 3 pour tenter d’augmenter la popularité de sa marque (et des ordinateurs qui l’exploitent) auprès du grand public. Sorti le 18 mai 2007 aux Etats-Unis, le film a amassé près de 255 millions de dollars (191 millions d’euros) de recettes. Son succès devrait se prolonger en France et en Europe.

Mais cela sera-t-il suffisant pour permettre à AMD de retrouver les quelques part de marchés qu’Intel n’a pas manqué de récupéré depuis le lancement des processeurs Core 2 Duo? Espérons-le si on veut un jour découvrir un éventuel Shrek 4 (prévu pour 2010).

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