Claude : la réponse de Google à ChatGPT

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Dans la course aux IA génératives, Google a choisi Claude, la solution développée par la startup Anthropic. Comment fonctionne ce concurrent de ChatGPT ? Explications.

Soutenue par Google, la start-up Anthropic ouvre progressivement l’accès à son IA Claude, un concurrent supplémentaire pour ChatGPT.

Claude pour tous ? On n’en est pas encore là, mais il y a désormais une tarification publique calquée sur la même unité de facturation que celle de ChatGPT qui  a pris pour base le millier de tokens. Un token équivaut à environ 4 caractères, en entrée comme en sortie.

Avec Claude, l’unité de facturation est le million de caractères. Le prix n’est pas le même pour les données qu’on fournit au modèle (prompt) et pour celles qu’il produit (output).

prix Claude

3 moyens d’accéder à Claude

Il y a trois manières d’accéder à Claude : une web app, une intégration Slack et une API.
Pour utiliser cette dernière, un seul point de terminaison : /complete.

L’API implique quelques exigences de formatage des requêtes. En particulier la définition des rôles « humain » et « assistant ». Ainsi que l’insertion de l’en-tête Content-Type: application/json (les arguments sont transmis sous forme d’objets JSON).

Claude accepte les requêtes structurées à l’aide de balises XML. On peut, entre autres, spécifier la longueur des réponses souhaitées et lui transmettre des consignes divisées en étapes.

Claude utilise uniquement ses ressources internes

Pour le moment, comme ChatGPT, Claude ne sait pas faire appel à des ressources externes. Il s’appuie exclusivement sur ses connaissances et sur les informations qu’on lui fournit « en direct ». On ne peut pas l’entraîner sur d’autres jeux de données… officiellement en tout cas (« Nous pouvons en discuter », glisse Anthropic).

 

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Illustration principale © Anthropic

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