Avec son clavier prédictif Swiftkey, TouchType explore les réseaux neuronaux (deep learning), une branche d’expertise dans l’intelligence artificielle (IA).
Introduit en 2010 sur Android puis sur iOS, il a fallu développer un tout nouveau moteur pour utiliser toute la puissance de la technologie des réseaux neuronaux, explique Swiftkey dans une contribution blog en date du 15 septembre.
Il en résulte un clavier plus performant capable de prédictions (pour le prochain mot) plus précises et pertinentes, avec à la clé une économie de temps. Pour en bénéficier, il suffit de télécharger l’application Swiftkey Keyboard for Android ou bien de la mettre à jour via le Google Play Store d’Android.
Pour l’heure, il est exclusivement lancé en langue anglaise (avec déclinaisons pour les Etats-Unis et le Royaume-Uni). Mais TouchType assure qu’il y a d’autres langues, sans préciser de calendrier.
En octobre 2015, TouchType avait lancé Swifkey Neural Network. Il s’agissait d’un premier jet diffusé en tant que prototype expérimental (via le Swiftkey Greenhouse) qui a suscité un réel enthousiasme, voire engouement, de la part des utilisateurs.
Le clavier SwiftKey avait rapidement été adopté par des mobinautes emballés par les capacités de prédiction et de suggestion. Il s’agissait du premier clavier à introduire une barre avec trois mots correspondant à autant de suggestions pour le mot suivant.
A cet effet, SwiftKey utilisait alors un algorithme dénommé « n-gram ». Une telle approche est, selon SwiftKey, maintenant utilisée sur plus d’un milliard d’appareils.
Si cet algorithme est en mesure de réaliser des prédictions pour les phrases les plus courantes et celles qui ont été apprises durant le processus d’apprentissage automatique (machine learning), il a ses propres limites. Ainsi, il n’analyse les séquences que par tronçons de deux mots et ne peut prédire précisément que les mots qui sont déjà apparus auparavant dans la même séquence de mots.
C’est à ce niveau que SwiftKey Neural introduit plus d’intelligence avec une compréhension de la structure de la phrase. Pour y parvenir, la société l’a façonné avec un apprentissage automatique basé sur d’énormes quantités de données du langage.
Il en résulte un clavier capable de prédire des mots qui n’ont pourtant jamais été vus au préalable durant la phase d’apprentissage réalisée par le mobinaute.
Il n’en reste pas moins que le véritable tour de force a été de développer une telle technologie avec comme seules ressources matérielles, celles du smartphone : « un énorme défi étant donné les contraintes en termes de ressources ».
Les réseaux neuronaux sont typiquement déployés à plus grande échelle en utilisant la puissance de serveurs distribuée dans des data centers.
En février, Microsoft a déboursé 250 millions de dollars pour acquérir TouchType. Depuis sa création en 2010, l’éditeur de l’app de clavier virtuel, installé à Londres, a levé plus de 20 millions de dollars auprès de références du capital-investissement telles qu’Octopus Ventures et Index Ventures.
(Crédit photo : @Swiftkey)
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