Clicktown ouvre ses portes à Saint-Lazare
Un deuxième cybercafé géant ouvrira ses portes le 19 mars à Paris. Calqué sur l’offre tarifaire de EasyEverything, l’initiateur du supermarché de la connexion, Clicktown élargit son modèle économique en offrant des services aux entreprises. 3 000 visiteurs sont attendus quotidiennement.
1 100 mètres carrés, 320 terminaux Internet, un espace restauration, ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7… Quelques semaines après EasyEverything (voir édition du 18 janvier 2001), un deuxième cybercafé géant ouvrira ses portes à Paris, lundi 19 mars, dans le quartier très fréquenté de la gare Saint-Lazare. Son nom ? Clicktown. Une enseigne affiliée à la Fnac et à NewWorks, une société spécialisée dans la gestion de documents et créée par Amaury Eloy, président de ce nouveau supermarché de la connexion Internet. Trois partenaires accompagnent le projet : Sun Microsystems, qui fournit les machines (des NetPC) et assure la liaison au réseau mondial en HDSL, Keenvision (du groupe SQLI) pour la conception du site et Mageos, le portail grand public de 9Telecom.
Le mode de consommation se calque sur celui d’EasyEverything. Pour 10 francs, le visiteur peut surfer et consulter ses e-mails entre 20 minutes et 5 heures selon le principe du taux d’occupation (plus il y a de monde, moins on peut consommer de la connexion afin de fluidifier le roulement) mais avec possibilité de reporter les minutes non consommées (sous 28 jours). Des services annexes comme l’impression, la gravure de CD-Rom, une formation personnalisée, etc., sont proposés. Une vingtaine de « NetAngels » assisteront les utilisateurs tout en s’assurant discrètement du caractère licite des pages visitées. Une sécurité supplémentaire qui viendra renforcer les filtres (à l’efficacité souvent discutable) limitant l’accès aux sites tendancieux (pédophilie, racisme, etc.).
Un espace réservé aux entreprises
Mais Clicktown se démarque de son concurrent en proposant des services aux entreprises. Une salle privée, équipée d’une quarantaine de postes, permettra d’organiser réunions et autres présentations professionnelles. Des supports publicitaires personnalisables seront mis à disposition des marques ainsi que des outils de communication. Les responsables attendent 3 000 visiteurs par jour (environ 1 million par an), seuil de rentabilité du cybercafé. Les internautes « amateurs » ne sont pas oubliés et pourront profiter de sessions d’initiation au paiement sécurisé et à la bourse en ligne. Enfin, une vingtaine de terminaux permettront « de découvrir de nouveaux sites et de profiter d’offres promotionnelles ». Une navigation gratuite mais limitée aux sites partenaires. Sûr de son succès, Amaury Eloy a déjà prévu d’ouvrir un deuxième Clicktown sur le boulevard Saint-Germain, toujours à Paris.
Pour en savoir plus : Le site de Clicktown