Cloud : Amazon Web Services s’ouvre aussi au multimédia
Avec Elastic Transcoder, nouveau pan de son écosystème Web Services, Amazon emboîte le pas à Windows Azure Media Services pour se pencher à son tour sur l’échange et la diffusion de contenus multimédias via le cloud.
Une semaine après Microsoft, Amazon se penche à son tour sur l’échange et la diffusion de contenus multimédias via le cloud.
Avec Elastic Transcoder, nouveau pan de son écosystème Web Services, le cyber-marchand emboîte le pas à Windows Azure Media Services, dans une même logique d’optimisation des processus d’encodage.
Cette offre accompagne la montée en puissance des usages dits « enrichis », en tête desquels le streaming vidéo.
Dans un scénario de type plate-forme de formation à distance, Amazon a concentré ses efforts sur l’accessibilité des contenus, qui pose encore paradoxalement problème.
Le morcellement du paysage de l’IT (multiplication des terminaux, segmentation des réseaux, évolution des systèmes d’exploitation…) n’y est pas étranger.
Pour créer du liant dans cet ensemble hétérogène, la puissance de calcul et les algorithmes de transcodage avancés (analyse, protection, conversion dynamique) d’Elastic Encoder sont mis à contribution.
Avec cette offre PaaS (Platform as a Service), le client n’a pas à se soucier de l’infrastructure et du back-end, qui lui sont fournis.
Il garde le contrôle sur les opérations de conversion en créant des « tâches » en trois temps : localisation du ou des fichiers en entrée, définition du format de sortie et choix du répertoire de destination.
Ainsi externalisées pour être traitées à distance, toutes les vidéos sont regroupées dans des conteneurs, en tant qu’objets Amazon S3.
Ce qui élimine – en théorie – la nécessité de mettre en place des architectures complexes, tout en s’ouvrant à un large éventail de terminaux connectés : smartphones, tablettes, PC, passerelles multimédias, TV connectées…
L’outil est accessible via des interfaces de programmation ou par la console d’administration Amazon Web Services.
La facturation s’effectue selon deux critères : leur durée et leur résolution (plus ou moins de 720p). Dans l’Union européenne, le tarif en vigueur est de 0,017 dollar par minute en qualité SD. Si une tâche échoue, elle n’est pas comptabilisée.
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