Cloud, analytique et mobilité au coeur de la transformation numérique
Selon le cabinet d’audit français KPMG, l’analytique, la mobilité et le cloud constitueront les principaux axes de la transformation numérique sur les prochaines années.
Comment les technologies évoluent-elles et quel sera leur impact sur les entreprises ces prochaines années ? Telle est, en substance, la question posée par le cabinet français d’audit et d’expertise comptable KPMG à 768 dirigeants d’entreprises (des start-up aux grands comptes), responsables de fonds de capital-risque et investisseurs spécialisés dans l’IT.
Globalement, la transformation numérique d’ici à 2018 sera accompagnée par le cloud, l’analyse de données et la mobilité. Des fondamentaux qui ne surprennent pas et qui justifient la stratégie d’éditeurs comme Microsoft. Ce qui est plus étonnant, c’est l’arrivée de l’intelligence artificielle et de l’impression 3D parmi les 5 premières technologies « disruptives » citées… alors même que les applications arrivent à peine à maturité.
L’Internet des objets est plutôt vu comme un levier de monétisation pour le commerce de proximité, les maisons connectées et la gestion de l’environnement. Mais dans tous les cas, il existe des freins, propres notamment à la sécurité, à la complexité des usages et à la régulation. KPMG relève aussi une certaine saturation du marché du côté des consommateurs : pour la première fois à son baromètre, l’avalanche de terminaux et la surdose d’informations qui submergent les utilisateurs sont vus comme « un obstacle majeur à l’innovation technologie ».
Ces tendances se reflètent à l’échelle de la planète, avec une particularité notable au Japon : l’intelligence artificielle est en tête des technologies qui « vont changer les entreprises prochainement ». Sur le plan géographique, les Etats-Unis conservent l’image de première région innovante, devant la Chine, le Japon, Israël, l’Inde et la Corée du Sud.
Au niveau des villes, Shanghai s’impose comme le principal centre où les technologies se développeront à court terme. Suivent Tokyo et Pékin. New York est 4e ; Londres, 6e ; San Francisco, 10e. Comme le note Silicon.fr, Paris brille par son absence au classement.
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