A défaut d’avoir adopté le cloud en cohérence avec leurs objectifs business tout en intégrant dans leur stratégie des facteurs comme l’interopérabilité ou la disponibilité, certaines entreprises françaises se retrouvent aujourd’hui confrontées à des coûts inattendus… à tel point qu’elles redéploient parfois des infrastructures physiques.
C’est l’un des principaux constats établis par le cabinet britannique Vanson Bourne dans son étude « Cloud Hangover » réalisée en février 2015 pour le compte de Sungard Availability Services (gestion d’infrastructures informatiques).
Les décideurs informatiques interrogés dans 150 entreprises françaises des secteurs public et privé (100 grands comptes ; 50 PME de 500 à 1000 employés) déclarent en moyenne 597 700 euros par an de coûts non planifiés associés au cloud – contre 375 300 euros au Royaume-Uni, 319 700 en Suède et 208 500 en Irlande. Seuls 10 % d’entre eux estiment ne pas avoir fait face à ce symptôme de « migraine post-cloud ».
Ces budgets additionnels sont principalement consacrés à l’intégration système (44 %), à la maintenance interne (38 %) et aux coûts humains de gestion de déploiement (28 %).
Difficile toutefois d’éclipser ce poste de dépenses que déclarent 22 % des répondants : la gestion des fournisseurs de services cloud. D’après Vanson Bourne, le marché français est particulièrement éclaté : plus de la moitié des entreprises (52 %) s’appuient sur au moins cinq prestataires ; elles sont 14 % à en solliciter au moins huit.
La gestion des environnements cloud est d’autant plus complexe que les problématiques d’intégration à l’infrastructure existante sont sous-estimées. Dans les entreprises qui n’en ont pas fait un objectif prioritaire, les décideurs informatiques se disent aujourd’hui confrontés à un stress additionnel (60 %) ; le principal défi étant celui de l’interopérabilité des systèmes (52 %).
Cette réalité contraste avec les attentes des organisations vis-à-vis du cloud : la maîtrise des dépenses arrive en tête de liste (48 %), devant une sécurité accrue (45 %) et un plus grand avantage concurrentiel (41 %).
Si 47 % des entreprises interrogées estiment avoir effectivement réduit leurs coûts en basculant vers le cloud, 43 % pensent ne pas y être parvenues (le taux d’échec ressenti étant de 37 % sur le volet sécurité et de 35 % sur la compétitivité). A contrario, les objectifs les moins prioritaires ont plus souvent été atteints ; par exemple en matière d’agilité et de réactivité face aux demandes de la clientèle.
Crédit photo : Marcos Mesa Sam Wordley – Shutterstock.com
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