Le cloud hybride de VMware s’ouvre à la restauration après sinistre
VMware agrémente son offre d’infrastructure à la demande vCloud Hybrid Service avec une solution permettant de répliquer automatiquement données et systèmes virtualisés pour faciliter leur rétablissement après sinistre.
VMware franchit une nouvelle étape dans le développement de son offre vCloud Hybrid Service.
Au-delà des solutions d’infrastructure à la demande (IaaS), accessibles en Europe depuis le mois de février via un data center implanté en Angleterre, l’éditeur américain commence à intégrer des services supplémentaires, dont une brique dédiée à la restauration après sinistre. Celle-ci permet aux entreprises de répliquer automatiquement leurs données et leurs systèmes virtualisés dans un espace cloud public pour faciliter leur récupération dans le cadre de plans de reprise d’activité informatique (PRA).
VMware s’engage notamment sur le RPO (« Recovery Point Objective »), c’est-à-dire la durée maximale de données qu’il est acceptable de perdre lors d’une panne. Cet intervalle peut en l’occurrence être réduit à 15 minutes, sans que l’entreprise ait à mettre en place sa propre infrastructure redondante. Chacune des machines virtuelles – jusqu’à 500 – est configurable indépendamment, grâce à la technologie vSphere Replication, qui agit au niveau de la couche hyperviseur.
Hébergée dans les cinq data centers vCloud Hybrid Service implantés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la brique est intégrée aux solutions d’administration VMware, permettant de gérer et de provisionner des ressources externes comme si elles se trouvaient sur site. Elle est indépendante du reste de l’offre.Le ticket d’entrée est fixé à 835 dollars par mois pour 10 GHz de puissance de calcul, 20 Go de RAM, 1 To d’espace de stockage sur mémoire flash, 10 Mbit/s de bande passante, deux adresses IP, ainsi que des fonctions de répartition de charge.
Le contrat de service (SLA) fait état d’un RTO (« Recovery Time Objectif », en d’autres termes la durée maximale d’interruption admissible) inférieur à 4 heures. Il est par ailleurs possible d’importer jusqu’à 11 To données « hors ligne » via des disques physiques.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : le cloud computing, ça vous parle ?
Crédit illustration : Liljam – Shutterstock.com