Cloud : IBM donne la primeur à la consolidation des images virtuelles
IBM France propose aux entreprises une console d’administration pour monter dans le cloud (Systems Director VMControl) et lance une première solution de stockage cloud (Smart Business Storage Cloud).
Car, pour passer en mode cloud, il faut des « pré-requis » selon IBM. Et les entreprises (françaises) sont loins de les atteindre : un contrôle complet de son système d’information (centralisation, consolidation, virtualisation, automatisation pour atteindre l’optimisation dans le cycle IBM) et une maîtrise des services managés poussés. « La mâturité sur chacun des piliers est très différentes en fonction des entreprises », commente Carlo Purassanta.
Stockage : du mode NAS vers le cluster puis vers des systèmes de pools
De son côté, Krishna Nathan, Vice-président en charge du développement des nouveaux systèmes de stockage chez IBM, a insisté sur l’importance des modes de distribution des services managés en ce qui concerne le « storage workload » : cloud public (géré dans les data centers d’IBM avec des contrats standards comme le service de messagerie Lotus Live) ou cloud privé (IBM Smart Business Storage Cloud avec des services poussés et une infrastructure personnalisée).
Le cas du stockage est intéressant à analyser. « Un réseau NAS virtualisé devient compliqué au bout d’une cinquantaine d’images », commente Krishna Nathan. « Il faut passer à une exploitation en mode cluster sous forme de systèmes de pools de stockage [disponible avec Smart Business Storage Cloud, ndlr]. »
Mais les deux principaux « hics » du cloud demeurent la localisation géographiques des services et des données et les grilles tarifaires : si les prix du cloud public sont connus, c’est plus obscur avec des services au cas-par-cas en cloud privé.
Tout cela co-existe avec les mode traditionnels pour délivrer des services IT (clients-serveurs..) qui pourraient faire de la résistance tant que l’approche cloud n’est pas éclaircie.