Les fournisseurs de services de stockage en ligne en avaient manifestement gardé sous le coude. Au rang des prévoyants : LaCie et Sony font bonne figure.
Loin de transfigurer leurs clouds respectifs, les deux prestataires en orchestrent toutefois une mise à niveau en réponse à l’intronisation du Google Drive.
Vieux briscard sur le segment, LaCie dépoussière son écosystème Wuala et procède aux ajustements de rigueur. En tête de liste, la maximisation de l’espace disque de 2 à 5 Go dans le cadre de l’offre gratuite.
En outre, l’accent est mis sur la confidentialité des données, cryptées avant transfert. Quant à la clé de chiffrement associée, elle reste en permanence sur le poste de travail de l’utilisateur, sans recours à quelque serveur distant que ce soit.
Si LaCie poursuit son entreprise avec un recul certain, Sony s’avance tout aussi déterminé, quand bien même il se lance dans le bain avec une solution remodelée dans sa quasi-intégralité.
Héritée de feu Personal Space, la plate-forme PlayMemories Online reprend les fondements de l’offre cloud actuelle, centralisés dans un espace de 5 Go accessible via une interface Web complémentée de clients mobiles pour iOS et Android, tout particulièrement pour les téléphones mobiles de la marque.
Elément différenciateur par excellence, l’ensemble est orienté multimédia, aux dépens des fonctionnalités collaboratives.
Aussi, passé cet anecdotique archivage de documents, photographies et contenus audiovisuels passent à la moulinette d’algorithme de compression. Il en résulte des fichiers optimisés pour une restitution sur un large éventail de produits Sony : la console PlayStation 3, les téléviseurs Bravia, les cadres photo S-Frame, etc.
Acté de longue date, l’avènement du Google Drive a tout de même joué le rôle d’un détonateur. Jusqu’aux ténors du marché se sont donné le mot : Dropbox a ainsi amélioré son système de parrainage, quand Microsoft enrichissait l’environnement à l’entour de son SkyDrive.
Selon une enquête du cabinet IDC, 90% des internautes ont adoubé le cloud sous toutes ses formes. Mais ils sont autant à exiger plus de services et de fonctionnalités collaboratives, notamment sur leurs terminaux mobiles.
Au regard de ces attentes, fournisseurs et éditeurs de logiciels se mettent peu à peu au diapason. Dernier en date, Adobe avec sa suite CS6.
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