Cloud privé : ownCloud lève 2,5 millions de dollars
La start-up ownCloud va mettre à profit un tour de table de 2,5 millions de dollars pour étendre son réseau de partenaires et enrichir son implémentation de cloud open source.
ownCloud, l’entité commerciale basée sur l’implémentation de cloud open source du même nom, boucle un tour de table de 2,5 millions de dollars.
Cette transaction s’est conclue sous la houlette du fonds de capital risque General Catalyst Partners, dont le Directeur général Larry Bohn rejoindra pour l’occasion le Conseil d’administration d’owncloud.
Basée à Boston depuis sa prise d’exercice en décembre 2011, la start-up avait déjà levé 820 000 dollars auprès de 9 investisseurs non dévoilés.
Après ce nouvel apport, ses ressources avoisinent les 4 millions de dollars, selon TechCrunch.
OwnCloud va mettre ces liquidités à contribution pour étendre son réseau, qui compte actuellement, dans une dizaine de pays, quelque 70 partenaires.
Parmi ces derniers, des prestataires qui distribuent la solution open source ownCloud et assurent le support technique sur l’offre commerciale auprès d’une centaine de clients revendiqués.
Basée sur Linux, cette implémentation permet de constituer une infrastructure de cloud privé pour le stockage de données et l’hébergement d’applications.
Délivrée en SaaS sur demande, elle est aussi déployable en mode dédié, sur site (« on-premise »). Ce scénario évite d’avoir à opter pour un fournisseur tiers, permettant ainsi au client de conserver un contrôle absolu sur ses fichiers.
Par la voix de son P-DG Markus Rex (ancien cadre de SUSE/Novell), ownCloud revendique 650 000 utilisateurs, notamment dans le secteur privé et l’éducation.
Face à Dropbox et consorts, la plate-forme a plusieurs arguments : son ouverture, sa sécurité (données sur site, navigation HTTPS, partage par URL unique…) et de nombreux modules complémentaires.
En tête de liste, une médiathèque avec un lecteur de musique, une visionneuse et un éditeur en ligne, une fonction diaporama, un calendrier (CalDAV) et des contacts (CardDAV) avec des outils de synchronisation pour terminaux mobiles, etc.
Un parc d’applications tierces est en cours de développement. L’offre commerciale inclut des clients desktop (Windows, Mac, Linux) et mobiles (iOS, Android), avec un support téléphonique et/ou par mail.
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