Cloud : le SaaS n’est pas toujours un voyage sans retour

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Les données d’IDC illustrent une montée en puissance du SaaS, notamment pour le CRM et le collaboratif, mais suggèrent que des entreprises en reviennent.

Avec le CRM et le collaboratif en tête de liste, le modèle SaaS se développe dans les entreprises, mais ces dernières en reviennent parfois, notamment pour des raisons de sécurité.

Ce constat ressort de la lecture croisée d’études signées IDC.

L’infographie adjointe à l’une d’entre elles présente la gestion des notes de frais comme la tâche la moins sujette à l’utilisation de logiciels cloud. Le taux d’adoption s’élève en l’occurrence à 44 % sur 2 902 organisations interrogées.

La plus forte proportion est atteinte sur l’e-mail et le collaboratif, à 63 %. Suivent le CRM (59 %), la finance (56 %) et l’ERP (54 %).

Les écarts sont moins importants quand on demande aux organisations quel pourcentage de leurs applications elles ont basculé dans le cloud. Le compteur en est à 61 % sur l’e-mail et le collaboratif ; à 59 % sur le CRM ; à 58 % sur l’ERP et la gestion de la supply chain ; 57 % sur les RH, etc.

À 61 %, le secteur du commerce (de détail et de gros) affiche le plus fort taux d’adoption du SaaS, devant les services aux entreprises (59 %) et la construction (58 %).

La deuxième étude a été menée auprès de 5 740 organisations. Près de 20 % d’entre elles ont rapatrié – sur site ou en cloud privé – au moins une application qu’elles exploitaient en cloud public. Les hausses de prix sont le principal problème rencontré avec les fournisseurs (33 %), mais les pertes et/ou fuites de données sont aussi évoquées (21 %).

La sécurité s’impose, d’après IDC, comme le principal critère d’adoption du SaaS, devant le rapport qualité/prix, la disponibilité des applications et leur facilité d’usage.

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Photo d’illustration © ND Johnston – Shutterstock.com

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