Lancée le 1er janvier dernier à destination des entreprises, la plate-forme de cloud computing Windows Azure a opéré une première mue. Disponible gratuitement durant tout le mois de janvier, la nouvelle offre de Microsoft devient payante dans 21 pays, dont la France.
Rappelons que le concept du cloud computing vise à mettre à disposition des capacités informatiques (stockage, calcul, infrastructures, applications) à distance par l’intermédiaire d’Internet.
En outre, pour compléter sa plate-forme de cloud computing, Microsoft a couplé à Windows Azure sa base de données dans les nuages SQL Azure, sur le modèle “database as a service”.
Pour chaque compte créé, les utilisateurs de Windows Azure peuvent choisir entre deux modes de facturation : au forfait (abonnement) ou à la consommation. Pour le choix du forfait, Microsoft propose quelques réductions, à condition de souscrire un engagement d’au moins six mois.
Suivant la grille des tarifs livrée par la firme de Redmond, il faudra compter, au minimum, 0,15 dollar par Go de stockage avec 1 cent facturé en supplément tous les 10 000 accès.
Il en coûtera par ailleurs entre 12 et 96 cents de l’heure de consommation pour un serveur Windows virtuel. Les variations de ce prix sont notamment dues à la puissance de calcul nécessaire et aux ressources allouées à l’utilisateur.
Face à la complexité de cette grille tarifaire, Microsoft a eu la bonne idée de proposer sur le site dédié à Windows Azure des calculateurs permettant d’établir le retour sur investissement (ROI), ainsi que le coût total de possession (TCO – Total Cost of Ownership).
Par ailleurs, pour enrichir sa plate-forme de cloud computing, l’éditeur américain a décidé de marier à Windows Azure son AppFabric, un ensemble de services applicatifs permettant aux développeurs de déployer mais aussi de gérer des applications sur site et dans le nuage.
Présentée comme la nouvelle pierre angulaire de sa stratégie cloud, Windows Azure devra se mesurer à d’autres acteurs majeurs de ce marché, comme la plate-forme Elastic Cloud Compute EC2 d’Amazon et les offres Google Apps et Google App Engine déployées par la firme de Mountain View.
Pour devenir crédible sur le jeune marché du cloud computing, Microsoft devra faire ses preuves en termes de sécurisation des données et de disponibilité de service.
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