Voici quelques jours, « dans le cadre d’un accord tacite avec les actionnaires », Patrick Starck quittait la présidence de Cloudwatt, fonction qu’il avait endossée à partir de septembre 2012 en prenant en marche le train du projet de cloud souverain monté par Orange et Thales.
Dans l’état actuel, l’identité de son successeur n’est pas connue. Jusqu’ici directrice financière et responsable RH, Nadine Pichelot assure l’intérim. Le groupe s’est donné jusqu’à la mi-avril pour nommer le futur titulaire, qui sera chargé d’amorcer la « phase 2 du développement de Cloudwatt », axée sur la puissance de calcul avec notamment, au-delà du stockage, un service de machines virtuelles.
Pour développer ce business et promouvoir des offres cloud marquées par le socle open source OpenStack, Orange et Thales revendiquent une quarantaine de partenaires, parmi lesquels des éditeurs de logiciels et des intégrateurs. Dernière référence en date, Cheops Technology, spécialiste de l’infrastructure, de l’infogérance, du réseau et de la sécurité.
Soutenu par l’État à hauteur de 225 millions d’euros dont 75 millions investis par la Caisse des dépôts via le Fonds national pour la société numérique (FSN), Cloudwatt vise un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros à l’horizon 2017, avec un effectif visé de 300 à 500 emplois. Au même titre que le concurrent Numergy, ce projet de « cloud souverain » constitue un porte-drapeau pour Bercy, qui ambitionne de faire émerger des offres françaises capables de concurrencer les prestations de poids lourds américains du cloud public.
Une vision qui reste à concrétiser, comme le note Silicon.fr. Quand bien même le scandale des écoutes orchestrées par la NSA a fragilisé leur activité, Amazon, IBM, Microsoft et consorts conservent une longueur d’avance sur Cloudwatt, dont les premiers services d’infrastructure (IaaS) n’ont été lancés qu’à l’automne 2013.
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