Quel rebondissement ! Après de multiples tergiversations, Club Internet n’est finalement plus à vendre. Sa maison-mère T-Online vient de lui renouveler sa confiance en lui attribuant une nouvelle lettre de mission ambitieuse : devenir le principal ou le deuxième service d’accès haut débit alternatif en France.
Ces orientations viennent d’être révélées à l’occasion de la présentation des axes stratégiques de développement de T-Online sur la période 2005-2007 voire au-delà (cf encadré en bas de l’article). Un challenge similaire a été fixé à Ya.com, le service d’accès espagnol de T-Online.
Club Internet est capable de gagner des parts de marché sans forcément évoquer un rapprochement avec un autre FAI, estime sa maison-mère. « La concurrence est plus vivace en France avec sept opérateurs alternatifs contre uniquement quatre en Espagne », a toutefois reconnu la direction de T-Online à l’occasion d’une conférence téléphonique. D’ici dix ans, Club Internet est censé intégrer le trio de tête de la fourniture d’accès Internet haut débit dans l’Hexagone en obtenant 15 à 20 % du marché de l’ADSL.
Entre ses filiales française et espagnole, T-Online prévoit d’investir près d’un milliard d’euros pour la période 2005-2007. Il est déjà entendu qu’une grande partie de l’engagement financier sera réservée en priorité au développement de Club Internet. D’un point de vue financier, Club Internet a assaini ses comptes. D’ici la fin de l’année, le FAI devrait afficher un résultat proche de l’équilibre. La situation se stabilise sur le front des abonnés haut débit avec environ 200 000 clients. Mais il existe un réel fossé avec Free (groupe Iliad) qui a dépassé les 900 000 abonnés haut débit à la rentrée.
FAI recherche réseaux
Pour appliquer cette stratégie de conquête et de fidélisation clients, Club Internet compte développer des formules tarifaires plus agressives d’offres d’accès Internet haut débit couplées à des services innovants comme la voix sur IP ou la télévision par ADSL.
L’un des principaux enjeux de Club Internet porte sur la stratégie réseaux. En l’état actuel, le FAI français ne dispose pas d’infrastructure propre pour développer des formules d’accès sur des lignes dégroupées. Il doit compter sur des opérateurs grossistes comme France Télécom ou Neuf Télécom pour toucher ses clients. Une bonne partie des investissements sera dédiée soit à la construction d’un réseau propriétaire soit d’une association avec des acteurs télécoms permettant de développer des offres dégroupées.
Récemment, Les Echos évoquait un projet de rassemblement d’opérateurs alternatifs dédié à un investissement commun dans le dégroupage. Dans le pool d’acteurs intéressés par cette approche de réseaux mutualisés figure…Club Internet.
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