Après des mois de rumeurs qu’il a lui-même contribué à entretenir, Andy Rubin a officiellement levé le voile sur le premier produit de sa société Essential : le smartphone PH-1.
L’annonce était d’autant plus attendue que l’intéressé est connu comme le père fondateur de l’OS mobile Android, qu’il avait vendu à Google en 2005, rejoignant par la même occasion les rangs du groupe Internet.
Appelé, en mars 2013, à d’autres fonctions à la tête d’une division dédiée à la robotique, Andy Rubin avait finalement quitté le navire en octobre 2014, pour lancer son incubateur de start-up Playground.Global.
Plusieurs de ses collaborateurs dans cette nouvelle aventure l’ont suivi chez Essential, fondé en 2015 au cœur de la Silicon Valley. Notamment Alexandre Cherière (10 ans passé chez Samsung France, où il avait terminé aux rênes de la division mobile), qui occupe le poste de directeur commercial. Ou encore Joe Tate (ex-Qualcomm et HP, où il a travaillé, entre autres au développement de la tablette TouchPad), qui pilote la R&D sur le volet hardware.
Des anciens de Google sont également dans la boucle, à l’image du directeur marketing Brian Wallace, qui a occupé ces mêmes fonctions au sein de la firme de Mountain View avant de filer chez Magic Leap.
Soutenu financièrement par des pointures du capital-investissement comme Redpoint Ventures et Access Technology Ventures ainsi que des groupes industriels tels que Foxconn et Tencent, Essential se projette dans la maison numérique avec une centrale vouée à créer des passerelles entre les objets connectés (compatible SmartThings, HomeKit, Nest…).
Mais en l’état, un seul produit est proposé à la commande : le PH-1.
À 699 dollars HT (frais de port compris ; livraison pour l’heure uniquement aux États-Unis), on est sur du haut de gamme, traduit par un écran sans bordures de 5,71 pouces en 2 560 x 1 312 pixels (19:10).
À l’aluminium, Essential a préféré du titane, avec un revêtement de céramique au dos et une protection Gorilla Glass 5. « C’est pour cela que vous ne trouverez pas de coques de protection sur notre site », affirme la start-up.
L’une des particularités du PH-1 ne réside pas tant dans sa prise USB Type-C, mais dans un autre connecteur. Magnétique, celui-là, et qui permet d’interchanger des accessoires, dans une logique d’évolutivité, à l’instar de ce que prônent les créateurs du « smartphone équitable » Fairphone.
L’appareil photo intégré au smartphone dispose, à l’image de ce qui se fait sur l’iPhone 7 ou le P10 de Huawei, de deux capteurs, annoncés à 13 mégapixels (f/1.85). En façade, on en reste à 8 MP.
Sous le capot, un Snapdragon 835 (4 coeurs Kryo 280 à 2,45 GHz et 4 à 1,9 GHz ; GPU Adreno 540 à 710 MHz) complété par 4 Go de RAM, 128 Go d’espace de stockage, une batterie de 3 040 mAh… et un système d’exploitation qu’on peut supposer être un dérivé d’Android, vu l’interface utilisateur.
Dépourvu d’une prise jack et non compatible avec la bande de fréquences 2 100 MHz exploitée en France pour la 3G, le produit sera, à terme, livrable en noir, gris, blanc ou « bleu océan ». Le tout sans logo, dans un format de 14,2 x 7,1 x 0,78 cm, pour 185 g, capteur d’empreintes digitales compris.
Crédit photos : Essential
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