Coffret-cadeau : Happytime se retrouve sur le carreau
A l’heure de la crise économique, Happytime, l’éditeur de coffrets et de chèques-cadeaux soutenu par le groupe 3Suisses International et Gravitation, la holding de Charles Beigbeder, a été placé début août en liquidation judiciaire.
Sale temps pour Happytime ! La start-up française qui propose sur Internet et dans des réseaux de distribution comme la Fnac des coffrets et des chèques-cadeaux, à l’image des Smartbox et autres Wonderbox, a été placée en liquidation judiciaire sans poursuite d’activité le 2 août dernier par le Tribunal de commerce de Paris.
« Toutes les solutions sont à l’étude à ce stade », a déclaré un porte-parole de Happytime.
Des salariés, mais aussi entre 70 000 et 80 000 clients, selon Capital.fr, se retrouvent pénalisés, c’est-à-dire tous ceux qui avaient acheté ou s’étaient vu offrir un coffret-cadeau sans l’avoir encore utilisé. Ils ont en effet peu de chance d’être remboursés…
Car les prestataires partenaires de Happytime refusent les coffrets et chèques-cadeaux de l’enseigne, n’étant plus payés en retour.
Happytime emploie encore 35 personnes et compte quelques 2 500 prestataires.
Lancé en 2009, le site internet spécialisé dans la vente de coffrets cadeaux avait pourtant réussi à séduire quelques grands investisseurs, comme le groupe 3Suisses International, à hauteur de 43% du capital, et Gravitation, la holding industrielle de Charles Beigbeder (43% également du capital).
Mais le groupe 3Suisses International s’était retiré en juin dernier, sentant le vent tourner. « Happytime n’a pas trouvé son marché », a ajouté le porte-parole de l’éditeur.
Crédit image : Copyright mast3r-Shutterstock.com