Deux ans se sont écoulés depuis que Salesforce a mis la main sur Quip.
On estime à 750 millions de dollars la somme déboursée par l’éditeur américain pour s’offrir cette start-up à l’origine d’une plate-forme collaborative à la croisée des chemins entre Office 365, Slack et G Suite.
À une semaine du coup d’envoi de la conférence Dreamforce (du 25 au 28 septembre à San Francisco), l’offre est consolidée avec un outil de création de diaporamas.
Baptisé Slides, il s’ajoute au traitement de texte, au tableur et à la discussion instantanée. La tarification de l’ensemble* n’évolue pas : le ticket d’entrée est toujours à 30 dollars par mois pour une équipe de 5 personnes, puis 12 dollars mensuels par utilisateur supplémentaire (10 dollars en cas d’abonnement annuel).
L’accent est mis sur la possibilité de créer des graphiques « dynamiques », au sens où ils s’actualisent en fonction des modifications apportées à des tableaux Quip eux-même éventuellement basés sur des données Salesforce.
La plate-forme s’enrichit sur un autre axe : la mesure d’engagement (taux d’ouverture des présentations, temps de consultation…). Il est prévu d’y coupler, pour début 2019, une dose d’IA destinée à fournir des suggestions pour améliorer ces métriques.
Le catalogue de « Live Apps », officiellement ouvert à la Dreamforce 2017, se développe en parallèle. L’idée est de permettre l’intégration, dans les documents Quip, de données et de fonctionnalités externes.
Cette intégration se fait à plusieurs niveaux. En premier lieu via des applications « maison » vouées à faciliter l’exploitation de données issues des logiciels Salesforce (agendas, sondages, tableaux Kanban). La relation inverse – c’est-à-dire l’intégration de documents Quip dans Salesforce – devrait se concrétiser à l’occasion de la Dreamforce 2018.
Deuxième niveau : les « Live Apps » tierces. On en compte pour l’heure une dizaine sur l’AppExchange. Box et Dropbox sont les nouveaux venus, aux côtés d’Altify (création d’organigrammes), d’Atlassian (jonction avec l’outil de développement Jira), de DocuSign (ajout de champs de signature) ou encore de Lucidchart (modélisation de processus).
Troisième niveau : les « modèles ». En l’occurrence, des documents et feuilles de calcul préconçus pour des secteur, projets et fonctions : développement de roadmap, lancement de produit, cartographie des territoires de vente, etc.
L’interface de Quip est elle aussi actualisée avec, entre autres, une liste de tâches, des onglets sur la version Mac et des fonctions de recherche avancée de documents (créateur, contributeurs, date de création et de dernière ouverture).
Le portefeuille de clients qu’affiche Quip a une coloration essentiellement américaine, avec des références comme Amazon, Electronic Arts, Dell, Facebook et 21st Century Fox.
* Il existe, pour 25 dollars mensuels par utilisateur, une version « Enterprise » plus complète. Elle offre le stockage illimité, permet de mettre en place le SSO et ouvre à la personnalisation des « Live Apps ».
Image d’illustration : © Quip
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