Le community management est un nouveau métier, consistant à gérer les réseaux sociaux d’une entreprise.
Utile pour la réputation en ligne, le recrutement de nouveaux consommateurs et le support client, le rôle des professionnels qui s’en occupent augmente en parallèle à la popularité des réseaux sociaux.
Dans un mémoire de fin d’étude (2010-2011), Alexi Tauzin, étudiant de l’Ecole de management de Strasbourg (management des systèmes d’information), vient de dévoiler quelques tendances du community management dans les TPE-PME.
Inutile d’y trouver une moindre représentation du marché mais son travail mérite d’ouvrir une réflexion sur ce nouveau métier à intégrer dans le tissu français des entreprises.
Alexi Tauzin a réalisé son enquête auprès de 80 PME et TPE (un échantillon certes limité), contactées par mail et…sur les réseaux sociaux.
48% des entreprises contactées assurent qu’elles disposent d’un community manager.
Dans 19% des entreprises, le poste est géré par un salarié dont ce n’est pas la spécialité, souvent le chef d’entreprise lui même (surtout dans les TPE), 23% emploient un spécialiste (connu sous plusieurs dénominations : responsable animation Web, directeur communication, etc) et 6% auraient déjà fait appel à un « community manager » externe ou un consultant.
En moyenne, elles seraient prêtes à consacrer 708 euros par mois pour cette activité marketing.
56% des petites entreprises seraient « enthousiastes » par rapport à l’utilisation du community management, et 33% de plus seraient « intéressées » , promettant un bel avenir à ce tout jeune métier.
D’autant que 88% auraient déjà une stratégie de communication en ligne.
Ainsi, 93% des entreprises interrogées possèdent leur site Internet, 80% sont présentes sur Facebook, 77% sur Twitter et un peu plus de 60% sur les réseaux professionnels (LinkedIn et Viadeo).
Contacté par la rédaction, l’étudiant nous explique que, selon lui, « les TPE et PME sont tout à fait conscientes du potentiel que représente le community management en termes d’amélioration de la relation client et de la notoriété mais elles ne sont pas encore toutes prêtes à se jeter dans le bain. »
Il ajoute que « le community management fait plutôt partie des objectifs secondaires (…)« Pour progresser, le community manager va devoir se rendre indispensable et élargir sa palette de responsabilités, en clair : se diversifier. »
Il en a tiré d’autres résultats intéressants, dont certains ont été résumés sous forme graphique par Anne Schnepp du blog Identité Numérique :
Si une PME ou TPE veut mieux utiliser les réseaux sociaux sans avoir à embaucher un community manager, elle peut suivre notre guide des réseaux professionnels.
Elle est aussi invitée à partager son expérience dans les commentaires.
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