A travers un avis, l’Autorité de la concurrence vient apporter son soutien aux opérateurs mobiles virtuelsqui se sentent oubliés avec l’essor de la 4G.
Interpellée par l’association Alternative Mobile qui rassemblent une dizaine d’acteurs MVNO *, l’autorité administrative en charge du bon fonctionnement de la concurrence sectorielle considère qu’ils étouffent après avoir émergé sur le marché à partir de 2004.
« Il est nécessaire que les engagements pris par les opérateurs devant l’ARCEP entrent en application avant même le lancement des premières offres commerciales 4G, de façon à ce que les MVNO soient sur un pied d’égalité », estime l’Autorité de la concurrence dans un avis diffusé le 21 janvier.
Absence de restriction de la liberté commerciale, accueil de full MVNO sur les réseaux, accès à des tarifs raisonnables…certains opérateurs s’étaient engagés à briser les carcans des opérateurs mobiles virtuels.
Mais, avec le démarrage des premières offres commerciales en 4G proposés par les opérateurs réseaux (Orange, SFR, Bouygues Telecom), les MVNO ne voient pas toujours une offre de gros adaptée à l’Internet très haut débit mobile et perçoivent même des lenteurs dans les négociations commerciales.
Sans 4G, il est évident que les opérateurs mobiles virtuels vont manquer d’oxygène pour rester dans la compétition.
Alors qu’ils avaient rencontré un certain écho auprès des consommateurs. Entre 2008 et 2012, leur part de marché globale est ainsi passée de 5 à 13 % du parc mobile grand public.
Globalement, il est difficile de nier que l’arrivée de Free Mobile a fragilisé leurs positions.
En mars 2012, Alternative Mobile avait déjà saisi l’Autorité de la concurrence en raison du manque d’attractivité de l’offre de gros du nouvel entrant dans la téléphonie mobile.
* Membres d’Alternative Mobile : Afone, Auchan Telecom, Carrefour Interactive, Coriolis Telecom, Lebara, NRJ Mobile, Omea Telecom, Ortel Mobile, Prixtel et Transatel
(Credit photo : Shutterstock.com – Copyright : timquo)
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