La sortie de Windows 10 arrive à grand pas. Prévue cet été, Microsoft doit mobiliser son écosystème de développeurs pour que le lancement du nouvel OS de Microsoft destiné au grand public et aux entreprises soit une réussite.
Lors de la session Build organisée à San Francisco jusqu’au 1er mai, Microsoft a prévu de dévoiler de nouvelles fonctions associées à Windows 10 et de distribuer de nouveaux kits de développement logiciel (SDK) pour satisfaire tous les programmeurs. Et ce quel que soit leur environnement de programmation de prédilection : .NET, Android, iOS et autres.
Mercredi soir, Satya Nadella a ouvert la première séance plénière de Build.
L’enjeu est important : c’est le premier OS conçu sous sa responsabilité de CEO de Microsoft. C’est aussi symbolique en raison du quarantième anniversaire de la firme co-fondée par Bill Gates et Paul Allen.
De manière synthétique, Microsoft a déballé une série d’annonces associées à Windows 10.
Mais les nouveautés s’élargissent au cloud avec Microsoft Azure (avec des services de données en vue de conception « d’applications intelligentes »), avec les outils de développement Visual Studio (une version Release Candidate de Visual Studio 2015 est disponible) et l’environnement .NET. Sans oublier de nouveaux connecteurs (API) pour enrichir les usages liés à Office 365, la version cloud de la suite bureautique de l’éditeur.
La dimension cross-plateforme joue un rôle très important avec Windows 10. Microsoft tient à montrer le potentiel de développer du code pour le nouvel OS en jonglant avec les terminaux. Tout en intégrant les changements de tailles d’écran.
Les ambitions sont fortes : Microsoft veut aligner un milliard de terminaux activiés sous Windows 10 d’ici le début de son exercice fiscal 2018.
La vision de plateforme universelle Windows demeure au cœur de l’approche de convergence du nouvel OS : toute application ludique ou professionnelle a vocation à fonctionner sur tous les terminaux Windows 10 (smartphone, tablette, PC portable…).
Néanmoins, en l’état actuel, il vaut mieux parler de « continuum » pour l’instant car il demeurera toujours des modifications mineures à prendre en compte. Quatre nouveaux SDK sont mis à disposition des développeurs pour s’imprégner de ce volet Universal Windows Platform.
Les développeurs pourront intégrer Cortana (technologie servant d’assistant numérique personnel et disposant de fonction de reconnaissance vocale) mais aussi un module Xbox Live dans leur création d’apps, développer des services transactionnels pour le commerce, créer des hologrammes via la technologie HoloLens et référencer leurs outils sur la place de marché Windows Store.
Désormais, le browser intégré par défaut dans Windows 10 et Windows Phone 10 s’appellera officiellement Microsoft Edge. Ce sera le nouveau fer de lance dans la bataille des navigateurs.
S’ancrant davantage en conformité vis-à-vis des récents standards du Web, Edge a vocation à offrir une expérience de navigation fluide aux internautes et les extensions conçues pour le navigateur Google Chrome pourront être intégrées (il faudra juste peaufiner pour ajuster).
En dévoilant le logo de Microsoft Edge, il est difficile de ne pas faire un rapprochement avec celui d’Internet Explorer, qui survivra dans un premier temps à l’arrivée de Edge mais pour combien de temps ?
Sur le front de la mobilité, Microsoft a trouvé un moyen de rattraper son retard en termes de richesse d’apps disponibles dans sa marketplace pour les terminaux Windows Phone 10.
Un outil va permettre de traduire les apps Android et iOS pour qu’elles soient compatibles avec les smartphones fonctionnant sous le nouvel OS.
Une arme qui sera appréciée dans la guerre des OS mobiles. Car la bataille avec Android et iOS est redoutable et elle risque de s’intensifier avec les prochaines sessions Google IO et WWDC qui se dérouleront d’ici la fin du printemps.
L’exploitation de bases de données dans le cloud s’étend chez Microsoft.
Pour les problématiques de gestion de bases de données non structurées (« elastic database »), l’éditeur a dévoilé une version preview d’Azure SQL Database.
Pour une exploitation intense de données, Microsoft a prévu un service d’entrepôt de bases dans le cloud : Azure SQL Data Warehouse.
Dans le prolongement, l’éditeur a prévu Azure Data Lake, un référentiel de contenus qui s’apparente à une solution de stockage agile pour les gros volumes de données (on parle en pétaoctets).
Des intégrations avec des services comme Azure HDInsight (service cloud Hadoop Apache), Azure Machine Learning (service d’analyse prédictive) et les solutions des fournisseurs tiers experts en big data comme Cloudera et Hortonworks.
Microsoft n’oublie pas sa communauté d’utilisateurs d’Office 365 (1,2 milliard dans le monde).
A travers le nouveau connecteur Office Graph, il sera possible de multiplier les extensions (applications tierces) directement intégrées dans l’interface d’Office 365. Et ce sera valable pour les utilisateurs d’iPad et ceux d’Outlook.
Une petite touche d’innovation fun pour finir. Compte tenu de l’attention médiatique, Microsoft a également surfé sur l’intrigante technologie de réalité augmentée HoloLens qui avait été présentée en janvier.
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