Conférences Web et audio : le français Arkadin s’étend en Amérique du Sud
Le fournisseur de services d’audio et de web conférences lève 20 millions d’euros pour soutenir sa croissance à l’international. Entretien avec son fondateur.
Maintenant, cap vers l’Amérique du Sud avec l’ouverture prévue d’un premier bureau au Brésil. En 2009, Arkadin compte recruter 150 personnes dans le monde (y compris en France), sachant qu’elle compte déjà un effectif de 500 salariés.
4 millions de personnes par mois sur les serveurs Arkadin
Le prestataire tire un certain profit de la crise. En fournissant des solultions de collaboration à distance, elle répond à l’une des problématiques actuelles des entreprises : la réduction des frais généraux et des coûts de déplacement. Avec un modèle classique dans le secteur : « Le mode de facturation est établi en fonction du temps passé en conférence. Pas d’abonnement et pas d’engagement pour le client », explique Olivier de Puymorin.
Plus de 8000 sociétés (dont Total, Volvo, Saint-Gobain…) ont fait appel à Arkadin pour la réalisation de leurs téléconférences et web conférences, soit 4 millions de personnes par mois sur ses serveurs. « Deux tiers des sociétés font partie du CAC 40 », s’enorgueillit la direction. « On héberge directement tous les équipements pour respecter la confidentialité des communications audio et Web que nos clients exigent », précise le dirigeant.
Le business se porte bien : le chiffre d’affaires d’Arkadin s’élève à 70 millions d’euros (+30% en un an) et son résultat d’exploitation opérationnel (EBITDA) se situe à 12 millions d’euros.
En France, Arkadin se présente comme le challenger numéro un face au leader France Telecom/Orange qui détiendrait une part de marché de 50% sur le marché des web ou audio conférences. Mais la concurrence est plutôt rude, avec la présence d’autres prestataires comme Genesys (qui a intégré le giron du groupe West Corporation/Intercall l’année dernière) ou Premiere Global Services.
*La dette senior est une dette bénéficiant de garanties spécifiques et dont le remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées. Il s’agit donc d’une dette privilégiée (source : Vernimmen.net).