Interpellé quant à un éventuel espionnage de ses utilisateurs mobinautes, Facebook réfute les accusations qui pèsent à son encontre.
Les soupçons, qui pèsent à l’encontre du réseau social, ont trait à son client officiel pour Android.
Facebook serait en mesure d’accéder aux SMS des utilisateurs de son application mobile.
Ce levier de collecte massive de données personnelles serait exploité à des fins publicitaires.
Entre fantasme et réalité, la défense du réseau social demeure évasive. Le doute subsiste légitimement, à en croire TheInquirer.
Ce subterfuge tout juste mis en lumière, d’autres éditeurs se retrouvent en conséquence sous le feu des projecteurs, incriminés pour des méfaits similaires affectant plus d’une centaine de millions de victimes potentielles.
Selon toute vraisemblance, le phénomène s’est généralisé, telle une épidémie préjudiciable à une confidentialité entachée à plus d’un titre au gré des découvertes qui se sont succédé en se sens.
Au rang des griefs retenus contre Facebook, Flickr, YouTube et consorts, l’interception et la mise sur écoute de communications téléphoniques, le contrôle de l’historique de navigation Internet, la lecture des textos stockés sur mobile ou carte SIM, l’accès aux listes de contact ainsi qu’aux identifiants de connexion.
Le stratagème repose sur la crédulité de tout un chacun et sur la mise à disposition d’une application gratuite, souvent dénuée d’encarts publicitaires.
Le mobinaute mord alors à l’hameçon et accepte le contrat de licence sans même porter attention aux modifications de permissions qui s’orchestrent en coulisse… octroyant aux développeurs ce droit de regard, évasif s’il en est.
Les informations ainsi collectées pourraient notamment faire l’objet d’une redistribution à des agences de publicité et d’une communication dans le cadre d’études de marché.
A la charge des victimes, une abondance de réclame ciblée et une recrudescence du spam, comme l’explique le Daily Mail, auteur pour l’occasion d’un tableau récapitulatif des faits.
Sans appel, le constat est même plus affligeant encore : il est question de géolocalisation des terminaux et de contrôle à distance des webcams intégrées.
Facebook s’en dédouane et rappelle le pacte qui lie, en vertu d’un accord explicite écrit noir sur blanc, les éditeurs aux utilisateurs finaux.
Les éventuels écueils sécuritaires qui en résulteraient ne seraient donc que le fait d’une acceptation préalable des deux parties.
Et un porte-parole d’ajouter à ce sujet : « Notre application facilite simplement l’interaction entre réseau social et messagerie SMS. Elle ne se livre à aucun traçage. »
Crédit image : © bannosuke – Fotolia.com – © The Daily Mail
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