Par la voix du juge Richard Seeborg, la justice américaine impose un frein à la conciliation que Facebook tente d’inspirer aux cinq internautes californiens qui ont initié des poursuites à son encontre pour non-respect de principes de confidentialité.
Au coeur du débat, la composante « Sponsored Stories« , par laquelle certains contenus (statuts, géolocalisation, mentions « J’aime », etc.) que publient les membres du réseau social sont repris sans consentement et associés aux logos de marques, au sein d’encarts publicitaires.
Depuis son introduction début 2011, cette fonctionnalité s’impose aux utilisateurs, sans possibilité de la contourner par une éventuelle désinscription (opt-out).
Des pratiques aux antipodes de la réglementation en vigueur dans l’Etat de Californie, selon les plaignants, qui réclament en conséquence des excuses doublées de dommages et intérêts au nom des 100 millions de lésés potentiels.
Les intéressés ont un temps cherché à monter une « class action » vraisemblablement non aboutie. Tout au contraire, ils semblaient être parvenus à accorder leurs violons avec ceux de leur vis-à-vis.
Mais Richard Seeborg, juge en charge de l’affaire au tribunal fédéral de San Francisco, a refusé de clore le dossier.
Le magistrat a noté, dans la proposition de Facebook, une zone d’ombre, en l’occurrence l’absence d’un quelconque dédommagement à l’adresse des membres, comme l’explique Reuters.
La société de Mark Zuckerberg prévoit certes d’octroyer aux internautes plus de contrôle sur leurs données, mais les 20 millions de dollars mis en parallèle sur la table couvrent en tout et pour tout, à parts égales, les frais de justice et un versement à des oeuvres caritatives.
Les parties prenantes sont invitées à réamorcer des négociations.
Hautement impliqué sur le front de la confidentialité, Facebook s’emploie à montrer patte blanche. Témoin ce récent accord avec la FTC (Federal Trade Commission) concernant la protection des données personnelles et la transparence de leur collecte.
Le réseau social s’est engagé à répondre de telles exigences au gré d’audits à intervalles réguliers, tous les 2 ans, sur les deux décennies à venir.
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