Confidentialité : de l’indiscrétion des applications mobiles

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Dans un contexte émaillé d’écoutes tous azimuts, Bitdefender publie les résultats d’une étude sur le caractère intrusif des applications mobiles gratuites.

Dans la continuité des révélations autour du programme d’espionnage électronique PRISM, BitDefender publie les conclusions d’une étude sur le caractère intrusif des applications mobiles gratuites.

Avec 522 317 éléments passées au radar (314 474 sur Android ; 207 843 sur iOS) via l’outil Clueful, les résultats sont éloquents.

Près de 35% des applications Android intègrent des services de géolocalisation. Sur iOS, cette proportion monte à plus de 45%.

L’identifiant de l’appareil est divulgué dans 14,58% des cas sur l’OS mobile de Google. Le pourcentage est légèrement plus élevé pour celui d’Apple.

Certains applications n’hésitent pas à jeter un oeil aux répertoires de contacts. Dans 7,69% des cas sur Android… et 18,92% sur iOS.

D’autres transmettent par ailleurs l’adresse e-mail de l’utilisateur : 5,73% sous Android et, comme le note Silicon.fr, plus encore sous iOS.

Si Apple revendique aujourd’hui un écosystème plus sûr que celui de Google, les applications mobiles gratuites constituent son talon d’Achille.

Et BitDefender d’expliquer à cet égard : « Si l’on en croit un vieux proverbe, si vous ne payez pas, c’est que c’est vous le produit« .

L’éditeur fait la part des choses entre un usage normal des informations personnelles, par exemple dans le cadre d’une application utilisant la géolocalisation pour proposer un service à valeur ajoutée aux utilisateurs, et la revente pure et simple de données à des services marketing.

Il est donc plus important que jamais d’évaluer avec soin les permissions demandées par les applications avant leur installation.

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