Confidentialité : pour Google, Safari rime avec cookie

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La découverte d’un cookie espion dans le navigateur Web Safari fait d’autant plus grincer des dents que cette implémentation est l’oeuvre de Google.

La confusion règne après la découverte d’un cookie espion implémenté par Google dans le navigateur Web Safari.

Cette trouvaille aussi malencontreuse que fortuite, conséquence d’un examen impromptu de code source, laisse les utilisateurs de la plate-forme Apple iOS confrontés à la réalité d’une opération de traçage menée à leur insu.

Le sentiment d’impuissance qui s’en dégage est d’autant plus amer, alors que les deux parties incriminées semblaient s’être repenties de leurs nombreux actes manqués en matière de confidentialité des données personnelles.

En dépit d’un programme Google Screenwise initié à cet égard, il n’en a rien été. Empreinte de soupçons, cette entreprise d’espionnage consenti n’aura guère constitué qu’un arbre de sainteté devant la dense forêt d’une intimité bafouée.

Dernière carte en date dans un jeu de poker menteur, Safari, navigateur de référence de l’iPhone et de l’iPad.

Google admet à demi-mot les fondements d’une démarche dont il prend toutefois soin de relativiser l’impact.

« Les cookies en question ne collectent pas d’informations personnelles« , précise à ce sujet un porte-parole, ses propos repris dans les colonnes du Wall Street Journal.

Sans jouer les ingénus, Apple invoque son ignorance et promet de remédier à la mascarade. La réaction des trois autres sociétés de publicité incriminées dans l’affaire (Garnett Co.’s PointRoll, Vibrant Media et WPP PLC’s Media Innovation Group) se fait attendre.

Système d’exploitation plébiscité des mobinautes, iOS accapare notamment 97% du trafic Web mobile en France. Une donnée significative, parmi tant d’autres, et représentative de l’étendue potentielle du spectre des victimes.

Crédit image : ©-iQoncept-Fotolia.com

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